beau-père jugé pour viols répétés d’une fillette de 7 ans

beau-père jugé pour viols répétés d’une fillette de 7 ans
beau-père jugé pour viols répétés d’une fillette de 7 ans

Criminal Court of Indre-et-Loire

Rarement autant de rires se seront échappés du banc des accusés. Celles de Thomas B., 38 ans, pas toujours surjouées, ajoutent au dossier examiné depuis le jeudi 20 juin 2024 par le tribunal correctionnel départemental le caractère effrayant et nauséabond.

Parce qu’il conjugue les immondices d’un viol et d’une agression sexuelle infligés à une fillette de 7 ans à la personnalité jugée « atypique » De l’acte d’accusation, le procès prévu pour durer deux jours à Tours offre le vertige d’une plongée dans les abysses de la pédocriminalité.

Les faits sont reconnus, leur gravité niée. “Ma seule erreur c’est de ne pas savoir mettre des barrières, elle demande toujours des câlins, je ne savais pas dire non”concède l’accusé, prompt à parler ” d’amour ” lorsque le tribunal l’interroge sur les viols répétés commis contre celle que l’on appellera Margaux. Le décalage est une nouvelle fois flagrant lorsque se révèlent la fellation, les soins intimes, le cunnilingus ou la pénétration anale, mi-février 2022.

“Elle était entreprenante, j’ai glissé”

Face à cet état des lieux glaçant, une peine d’enfant. Il ne dirait rien sur les violences des adultes s’il n’avait pas été rédigé par un élève de CE1. “Thomas et moi sommes un couple”révèle le « petit mot » remis à sa mère. Margaux vient de lever le voile sur l’anormalité des scènes imposées par le compagnon arrivé au foyer il y a presque un an. Un secret, murmuré à son oreille, l’accompagne : «Je l’ai vu nu, j’ai embrassé son sexe. »

Pendant six mois, plusieurs fois par semaine alors qu’il en avait la garde exclusive, le trentenaire a laissé sa « perversité » – assumée devant les psychiatres – s’exprimer sur le corps de la jeune plaignante. « Elle était entreprenante, j’ai glissé. Une relation charnelle s’est instaurée : c’est quelque chose qui n’aurait pas dû arriver, moralement, oui, ça me dérange. »

Vingt ans engagés

Ces aveux dans lesquels on pouvait percevoir des remords, Thomas B. ne les a pas réitérés jeudi, au premier jour de l’audience. A l’inverse, il faisait preuve de sourires et de faux-semblants. Son comportement – ​​pour le moins maladroit – ne cache cependant pas le mal causé et le désarroi d’une famille.

« Comment va Margaux ? »interroge Aude Cristau, la présidente du tribunal, sur un ton doux adressé à la mère.

«Je vois beaucoup de colère, Madame. Il y a aussi les terreurs nocturnes, la perte d’appétit… Quand elle sera plus grande, elle me fera vivre des moments difficiles. D’une manière ou d’une autre, je le mérite, parce que c’est moi qui l’ai laissé entrer dans nos vies. Je porterai cette culpabilité jusqu’au bout… »

« Elle voulait être ici aujourd’hui. Qu’attend votre fille de ce public ? »continue Me Émilie Vinqueur, his lawyer.

– [Elle marque un arrêt] « Qu’il soit puni »sanglote la mère.

Enfermé dans une défense désagréable, qui consistait jeudi à se présenter en sauveur et à accuser la mère, l’apprenti boulanger incarcéré depuis vingt-huit mois a une dernière chance de s’en remettre, vendredi 21 juin 2024. Il encourt jusqu’à vingt ans de prison. d’emprisonnement criminel.

 
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