Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr officiellement n°1 et n°2 de la Draft ! – .

Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr officiellement n°1 et n°2 de la Draft ! – .
Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr officiellement n°1 et n°2 de la Draft ! – .

Il est repêché à l’endroit attendu. Dans le top 3 toute la saison, après avoir été prédit à la 36ème place en août dernier par L’Athlétique (!), Zaccharie Risacher (2,08 m, 19 ans) avait pris la première place du plus grand nombre de drafts simulés après ses très bons playoffs Betclic Élite avec la JL Bourg. L’intérêt des Hawks pour le Français était certain, même si celui des Spurs l’était peut-être encore plus. Alors qu’un transfert entre les deux équipes avait été un temps envisagé, il n’a finalement pas eu lieu. C’est donc logiquement que la franchise d’Atlanta a sélectionné Risacher, qui a effectué un entraînement avec eux la semaine dernière. Un contrat de recrue de 57 millions de dollars l’attend pour ses quatre premières saisons.

Les choix faits par Alexandre Sarr (2,16 m, 19 ans) a accéléré le processus pour Risacher. Car l’ancien pensionnaire des Wildcats de Perth en NBL – concurrent au choix n°1 – a poussé fort ces dernières semaines pour être sélectionné par les Wizards de Washington au n°2, en refusant un entraînement organisé par les Hawks pour ne faire qu’avec le franchise de la capitale. Lui et son clan estiment que c’était une meilleure situation pour lui, pour différentes raisons. Il a finalement obtenu ce qu’il voulait. Sélectionné deuxième, Sarr rejoint son compatriote Bilal Coulibaly aux sorciers. Un contrat de recrue de 51 millions de dollars l’attend pour ses quatre premières saisons.

Avec Wembanyama puis Risacher, c’est la deuxième fois dans l’histoire que deux premiers choix consécutifs de Draft proviennent du même pays (hors États-Unis), après le Canada en 2013 et 2014 avec Anthony Bennett et Andrew Wiggins. Et avec Risacher et Sarr, la première fois dans l’histoire queLes choix n°1 et 2 d’un même repêchage viennent du même pays (encore une fois, en dehors des États-Unis).

Zaccharie Risacher à Atlanta, le meilleur environnement pour progresser ?

Rarement, le n°1 d’une Draft rejoint une équipe compétitive. Les Hawks d’Atlanta ont en effet participé aux séries éliminatoires lors de leurs trois dernières saisons. Même si certaines choses dysfonctionnent au sein de la franchise et pourraient changer cet été, l’équipe ne se reconstruit pas. Risacher jouera donc pour quelque chose l’année prochaine, comme il l’a fait avec Bourg-en-Bresse cette saison. De plus, il arrive dans un groupe où il va pouvoir s’imposer à son poste. Ni l’un ni l’autre DeAndre Hunterest Bogdan Bogdanovicest AJ Griffin sont titulaires incontestables au poste 3. Reste à savoir s’il pourra profiter de la création des deux leaders Trae Young et Déjounte Murray, qui pourrait être en mouvement. Son intégration sera également facilitée par la présence de francophones Clint Capela (Suisse) et Mouhamed Gueye (Sénégal). Pour sa première conférence de presse, Risacher s’est dit ravi de rejoindre Atlanta :

«Pendant l’entraînement avec eux, je leur ai dit ce que j’étais prêt à faire pour eux. Je leur ai dit que je voulais contribuer à une équipe gagnante et faire tout ce qu’on me demandait pour y arriver. Je peux apporter ma polyvalence, ma défense à plusieurs postes, mon agressivité… Tout ce qui est important en championnat aujourd’hui. »

Car le natif de Malaga en Espagne est bel et bien un ailier qui peut rendre de nombreux services aux Hawks. Notamment grâce à sa taille (2,08 m avec chaussures), qui lui permet de jouer du poste 2 au poste 4. Il lui faut encore prendre du poids et du muscle pour cela, mais le milieu NBA est propice à ce genre de transformation. physique. Risacher va se fondre dans le collectif des Hawks, ce qu’il a toujours fait, au Bourg comme à l’ASVEL. Notamment grâce à son tir extérieur, dans une équipe qui tire beaucoup à 3 points. Il a également confié que son rôle exact restait encore à déterminer avec le staff. Il n’a peut-être pas les responsabilités offensives habituelles d’un repêchage n°1. Probablement une bénédiction déguisée.

Alexandre Sarr à Washington, la destination privilégiée

Alexandre Sarr n’avait fait qu’un seul entraînement durant tout son processus de pré-draft : avec les Wizards de Washington. Lui et son clan avaient ciblé la franchise capitale comme destination privilégiée. Et l’intérêt était réciproque. Pour cause, Sarr arrive dans une équipe en reconstruction, qui a d’ailleurs transféré une de ses pièces majeures (Deni Avdija) quelques minutes avant le début de la Draft. Les Wizards n’ont pas participé aux séries éliminatoires depuis la saison 2020/21. Et ce ne sera certainement pas tout de suite. Tout est à refaire à Washington, avec des dirigeants instables (Kyle Kuzma et Jordan Poole) qui peut être transféré d’un moment à un autre. Les dirigeants comptent se reposer sur leurs désormais deux drapeaux tricolores (Sarr et Bilal Coulibaly) pour construire leur avenir. A noter que l’ancien espoir de Chalon Kyshawn George a été repêché au 24e rang par les Wizards.

En position 5, Sarr aura carte blanche pour les Wizards. Il assure un rôle d’ancrage défensif par rapport aux autres intérieurs de l’équipe (Marvin Bagley et Richaun Holmes) sont très loin d’apporter. Son profil est unique dans cette équipe, depuis le départ de Daniel Gafford à la date limite des échanges. Il devrait donc sans doute être pivot titulaire à son arrivée, et disposer d’un temps de jeu important. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a jeté son dévolu sur cette franchise. Mais au-delà de l’aspect sportif, Sarr a surtout réalisé son rêve en étant repêché. Interrogé à ce sujet quelques minutes après son apparition sur le podium, il a tenu à dédier sa Draft à son frère. Olivier Sarravec les larmes aux yeux :

« Il a tout partagé avec moi. Tout ce que j’ai appris est venu de lui, il m’a transmis tout son savoir. C’est vraiment incroyable d’avoir quelqu’un comme lui à mes côtés… J’étais présent à sa Draft [en 2021], je l’ai vécu avec lui, je sais ce que ça fait d’être non repêché. Et je suis un premier choix maintenant, c’est vraiment spécial. »

 
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