l’essentiel
Ancien joueur et actuel manager du club, Florent Feyt revient sur la lourde défaite concédée ce dimanche par le Stade Marivalois de Rodez.
En se rendant ce dimanche après-midi sur le terrain d’une équipe de Rodez qui est considérée comme l’ogre du groupe, les Marivalois savaient qu’ils seraient confrontés à un défi de taille. Face à une équipe ruthène qui évolue dans un autre championnat (celui du tout haut de tableau) et qui a réalisé un véritable festival offensif, les « Rouge et Jaune », qui n’ont pourtant jamais baissé les bras, ont essuyé une lourde défaite 74 à 10. Florent Feyt, ancien joueur du Stade Marivalois, entraîneur de longue date des seniors féminins et actuel manager du club, nous livre ses impressions après cette rencontre.
« Le score du match contre Rodez peut être trompeur car nos joueurs n’ont pas vraiment lâché pendant la partie. Ils ont simplement été modernisés. Chaque erreur individuelle était payée en espèces. C’est dur pour l’équipe qui s’est battue jusqu’au bout et qui est consciente de ses limites face à un tel adversaire. Il faut dire qu’elle n’est pas venue dans les meilleures conditions. De nombreuses absences ont fragilisé nos deux formations et notamment notre réserve. Ce match n’était pas dans notre championnat. Le nôtre est en bas de tableau avec quatre ou cinq clubs.
Les résultats d’hier ne sont pas en notre faveur : un petit trou est fait au classement. Mais il n’y a rien de définitif. Il faut cocher les matches à domicile et les gagner comme on l’a fait contre Saint-Astier et Levézou (et comme on aurait dû conclure contre Le Bugue). Chaque point pris ou perdu sera important dans cette bataille.
Dans deux semaines commencent les matchs retour. Nous irons à Bressols et nous avons une revanche à prendre sur nous-mêmes car nous avons été inexistants à l’aller. Cela devrait être une motivation pour un élan de fierté. J’espère. »