The Transat Québec Saint-Malo race, a competition that resembles a ritual – .

The Transat Québec Saint-Malo race, a competition that resembles a ritual – .
The Transat Québec Saint-Malo race, a competition that resembles a ritual – .

Le 30 juin, le fleuve Saint-Laurent accueillera 30 voiliers qui mettront le cap vers la France pour le 10e edition of the Transat Québec Saint-Malo.

C’est rempli d’amour du sport et d’excitation pour la course que plusieurs dizaines d’équipages préparent leurs bateaux dans le Vieux-Port de Québec en prévision du grand départ. Venus d’Italie, de France, d’Angleterre ou du Québec, les concurrents ont tous le même objectif : traverser l’Atlantique le plus rapidement possible.

«C’est comme un rituel. Les coureurs traversent l’Europe jusqu’aux Caraïbes ou jusqu’à New York dans la course, ils viennent tous ensemble au Québec pour repartir vers Saint-Malo», raconte Richard Samson, directeur général de l’événement qui a lieu tous les quatre ans. depuis 1984.

Les plus rapides boucleront leur parcours en un peu plus d’une semaine. Parmi eux, certains tenteront de battre le record établi en 1996 par Loïck Peyron, qui avait réalisé la traversée en 7 jours, 20 heures et 24 minutes. Les organisateurs s’attendent à une « fin spectaculaire », où la compétition « durera jusqu’à la dernière minute ».

Pour d’autres, la course prend un sens au-delà de l’aspect compétitif. À bord de La Licorne, le Québécois Georges Leblanc entamera sa dernière traversée de l’Atlantique à l’âge de 72 ans. Il a complété le voyage pour la première fois lors de l’édition 1996 de la Transat Québec Saint-Malo. Cette course est donc un véritable retour aux sources pour le marin confirmé.

Certains tenteront d’écrire l’histoire à leur manière. « Nous avons un équipage 100 % féminin qui attaque l’Atlantique, ce n’est pas rien, c’est vraiment particulier en fait, explique Richard Samson. Composée de deux Québécoises et de deux Françaises, l’équipe Femina Océan Challenge, dans leur navire Équinoxe, tentera d’être le premier équipage entièrement féminin à compléter la Transat Québec Saint-Malo. «Nous avons bon espoir de les voir terminer dans le top 10», ajoute M. Samson. Un autre équipage féminin et français, La Boulangère Bio, naviguera également en haute mer pour tenter de rejoindre Saint-Malo.

Une course à saveur historique

Selon M. Samson, « la course rappelle l’importance du fleuve et celle de la voile ». Bien que la première édition ait eu lieu pour célébrer le 450e Anniversaire du premier voyage de Jacques Cartier au Québec, la course a pris une importance symbolique plus large au cours des dernières années.

« Cela nous rappelle notre histoire entre Saint-Malo et Québec évidemment. Mais il met surtout en valeur le Saint-Laurent comme une autoroute pour les Premières Nations. Ils utilisaient beaucoup le fleuve pour se déplacer, mais aussi pour se déplacer, pêcher et se nourrir », explique Richard Samson.

Les organisateurs témoignent que 40 ans après la première course, l’enthousiasme pour ce sport n’a pas diminué. « En 2020, nous avions une flotte magnifique et nous attendions une participation totale record. » La pandémie ayant empêché la compétition d’avoir lieu, les organisateurs ont promis une course mythique pour 2024.

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