Le parquet de Toulouse a confirmé jeudi 20 juin 2024 sa volonté de déférer Cédric Jubillar devant un tribunal correctionnel pour le meurtre présumé de son épouse Delphine, disparue en décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn).
Le parquet de Toulouse a confirmé jeudi 20 juin 2024 sa volonté de déférer Cédric Jubillar devant la cour d’assises pour le meurtre présumé de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines ( Tarn). ). La cour d’appel de Toulouse se prononcera sur cette demande de mise en examen le 26 septembre.
Selon Me Philippe Pressecq, avocat de la partie civile, les compléments d’information ordonnés en février par la chambre de l’instruction n’ont pas changé la position du parquet. De son côté, le parquet général estime toujours avoir «des éléments sérieux et cohérents» justifiant un procès aux assises pour Cédric Jubillar.
Les avocats des accusés ont une nouvelle fois dénoncé « une enquête menée dès le départ à sens unique » contre leur client, cherchant comme preuve le fait que les juges d’instruction ont écrit dans leur OMA que M. Jubillar était coupable.
“Nous exigeons que soit levée cette horreur judiciaire, à l’issue de laquelle les juges d’instruction, censés être responsables et défenseurs, ont écrit que M. Cédric Jubillar était coupable du meurtre de son épouse, ce qui est absolument intolérable.», a déclaré l’un de ces avocats, Alexandre Martin, ajoutant : «nous demandons qu’au minimum cette mention soit supprimée du dossier« .
Les avocats de M. Jubillar ont également indiqué qu’ils allaient déposer une nouvelle demande de libération de leur client, détenu depuis sa mise en examen le 18 juin 2021, soit trois ans quasiment jour pour jour avant l’audience. JEUDI.
Cédric Jubillar, qui a toujours clamé son innocence, a été mis en examen en juin 2021 pour «homicide volontaire du conjoint» et placé en détention provisoire. Malgré de nombreuses recherches, le corps de Delphine Jubillar n’a jamais été retrouvé.
