votez avec le poing levé !

votez avec le poing levé !
votez avec le poing levé !

Du 19 au 21 novembre auront lieu les élections étudiantes Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où les étudiants pourront élire leurs représentants dans les conseils centraux de l’université. Le Poing levé se présente pour la 4ème fois consécutive à Paris 1, car les étudiants ont besoin d’élus anticapitalistes et combatifs, prêts à porter leur voix et leurs mobilisations auprès des conseils universitaires. Face aux attaques incessantes de Macron et aux projets portés par l’extrême droite, les étudiants ont besoin d’une organisation digne pour les défendre dans les conseils municipaux et dans la rue.

Sélection, précarité, censure et chasse aux sorcières : quelle université le gouvernement et l’extrême droite veulent-ils nous imposer ?

Ce 10 novembre, le ministre de l’ESR Patrick Hetzel a réitéré dans une tribune publiée sur le JDD sa volonté de censurer et de criminaliser toute solidarité avec la Palestine et le Liban, allant jusqu’à menacer de poursuites ceux qui osent défendre la rupture des partenariats avec Israël. Encore une démonstration du projet universitaire que le gouvernement et la direction de l’université veulent nous imposer.

D’une part, la nomination de l’architecte de la LRU de 2007 (également appelée « Acte 1 d’autonomie universitaire »), qui a également participé à l’élaboration de la loi ORE de 2018, reflète la volonté des classes dirigeantes d’accélérer réformes de la sélection et du tri social. D’autre part, la politique de censure envers les partisans de la Palestine montre leur détermination face à l’approfondissement de l’ingérence des acteurs privés dans le financement et le développement de la formation et de la recherche. Dans ce contexte, tout est fait pour museler les opposants politiques au régime dans les universités afin d’éviter au maximum les protestations étudiantes. Le Poing Levé en fait particulièrement les frais, comme en témoignent les tentatives d’interdiction de ses réunions à Aix-Marseille et Sorbonne Université, ou encore les refus de domiciliation à Montpellier et Bordeaux.

Pour cela, outre les listes macronistes et faussement “apolitique” à l’image de la « Fédé » qui a accompagné les dernières réformes de destruction de l’université publique comme la loi ORE, le gouvernement sait qu’il peut compter sur l’extrême droite comme relais puants de sa politique xénophobe, réactionnaire et de triage social. En octobre, le ministre de l’ESR a participé au congrès de l’UNI, syndicat d’extrême droite fondé en opposition au mouvement de Mai 68, qui défend une université réservée aux plus riches et aux étrangers, et dans lequel on chasse toute trace de « wokisme ». A Paris 1 s’ajoute La Cocarde, un petit groupe proche du GUD et de Zemmour, qui défend les thèses de “gros remplacement” et a fait campagne lors des élections autour d’un discours pro-répressif et anti-mobilisation, élitiste et raciste.

The Raised Fist, l’organisation qui lutte pour une autre université et une autre société !

Campagnes, actions, mobilisations : Le Poing Levé milite quotidiennement à Paris 1 et dans les 16 universités où le collectif est présent pour une université libre et ouverte à tous, qui soit un lieu d’émancipation individuelle et collective dans lequel étudiants et travailleurs puissent s’organiser pour répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés : la précarité, la crise climatique, l’accélération des tendances à la guerre dans le monde, la lutte contre l’extrême droite, le patriarcat et le racisme.

Dans cette logique, nous avons fait de la lutte contre la précarité étudiante un aspect central de notre activité ces derniers mois, alors que la pauvreté est un outil de tri social dans les universités. Pour amener le plus rapidement possible les jeunes précaires sur le marché du travail, le gouvernement et ses institutions rendent l’enseignement supérieur inaccessible aux classes populaires. Chiffre révélée par notre grande enquête réalisée auprès de 5 000 étudiants dans toute la : alors que 85 % des étudiants sont pauvres et 11 % déclarent avoir déjà été sans abri, près de la moitié ont déjà envisagé d’interrompre leurs études en raison de cette situation. Pour y faire face, nous ne croyons pas à la stratégie de remise en cause du gouvernement privilégiée par des organisations comme le Syndicat des étudiants ou l’UNEF, et nous misons sur la construction du rapport de force pour arracher le repas du Crous à 1 euro pour tous, mais surtout toute la mise en place d’un revenu étudiant égal au Smic et la réquisition de logements vides.

Une méthode qui a fait ses preuves à Paris 1 : alors que la présidence tentait de faire passer l’année dernière sa « réforme du tri social », qui aurait empêché plus de la moitié des étudiants de valider leur permis, nous avons participé à construire une mobilisation de plusieurs centaines de personnes. étudiants. Ainsi, contrairement au SAP1 (Union Etudiante) et à l’UNEF qui négociaient des rencontres avec la direction pour obtenir des miettes en échange de la mise en place des essentiels de la réforme, notre mobilisation et notre refus d’amender ou de négocier le projet, conformément aux vœux de majoritairement étudiants, ont permis de faire reculer la présidence sur tous les fronts. La démonstration que même pour améliorer nos conditions d’études, seule la lutte paie !

En même temps que nous défendons une université ouverte aux classes populaires et aux étrangers – notamment en exigeant l’abrogation des lois de sélection racistes et xénophobes comme Bienvenue en France – nous militons pour une université fermée aux intérêts privés. Outre des accords avec des universités israéliennes et des entreprises comme Thalès qui participent au génocide de Gaza, Paris 1 noue plusieurs partenariats avec des entreprises privées. Typiquement, le partenariat entre Eiffage et le master BioTERRE fait de cette formation un simple outil de greenwashing pour l’entreprise écocide. Ce partenariat en cache bien d’autres, avec Total, Louis Vuitton et BNP Paribas, qui pillent les ressources partout dans le monde et détruisent la planète.

Face à cela, nous défendons la rupture des accords avec Israël, mais aussi la fin de tout partenariat avec des employeurs qui utilisent nos connaissances pour leurs profits. Pour défendre une université dirigée par les étudiants, les enseignants et le personnel plutôt que par les multinationales, nous avons contribué à la rédaction de motions pour la fin des partenariats avec Thalès et les universités israéliennes, participé à la création de comités de soutien à la Palestine et aux blocus et occupations contre le génocide, ou encore organisé des conférences et rencontres sur la crise climatique en présence de chercheurs comme Paul Guilibert.

Les étudiants aux côtés des travailleurs, qui ne négocient pas la régression sociale

Les atteintes au droit aux études des classes populaires et des étrangers, l’augmentation de la précarité ou encore l’approfondissement de l’intégration des acteurs privés dans les instances décisionnelles de l’enseignement supérieur font partie de tout un système fondé sur les intérêts d’une minorité. Aussi, Le Poing Raivé se présente comme une liste révolutionnaire de gauche, convaincue que pour changer l’université il faudra changer la société dans son ensemble.

Dans cette logique, notre combat dépasse largement les murs de l’université et nos élus aspirent à être la voix de toute la jeunesse qui s’est levée ces dernières années contre l’urgence climatique et le génocide à Gaza. , les violences policières systémiques ou encore contre le patriarcat et le fémicide. Alors que nous devons faire face à une bourgeoisie radicalisée prête à tout pour nous imposer son projet de société, nous nous concentrons donc au centre de la lutte des classes, aux côtés des travailleurs qui font tourner la société. Lors de la grève des travailleurs du nettoyage à Tolbiac en 2022, nous les avons accompagnés chaque jour pour tenir un piquet et un fonds de grève, leur permettant d’engager un rapport de force avec l’université et l’entreprise sous-traitante. depuis plus d’un mois. De même, nous avons organisé une délégation d’une centaine d’étudiants de région parisienne pour soutenir les raffineurs normands face à leur réquisition lors de leur grève contre la réforme des retraites. Et lorsque le géant de l’agroalimentaire InVivo lance une offensive répressive contre Christian Porta et les ouvriers combatifs de l’usine Neuhauser, Le Poing Levé soutient la grève jusqu’à la victoire.

Une stratégie qui nous distingue des autres listes de gauche, qui limitent leur activité aux questions étudiantes puis appellent à voter pour les syndicats électoraux de la gauche institutionnelle – le SAP1 et l’UNEF se réclament d’être les « jeunesse du Nouveau Front Populaire « . Plutôt que de déléguer notre avenir à des alliances dont des organisations comme le Parti Socialiste ayant été à l’origine d’une multitude d’attaques contre la jeunesse et les classes populaires, nous considérons que la force réside dans la mobilisation du mouvement étudiant et du monde du travail.

De ce point de vue, nous ne nous faisons aucune illusion sur « démocratie universitaire » et les conseils centraux. Les étudiants sont sous-représentés, et même lorsque des élus ou des représentants étudiants parviennent à remporter des voix pour freiner les attaques de la présidence, cette dernière peut les invalider. En 2020 pendant le confinement, Le Poing Levé avait saisi la justice administrative pour défendre la validation automatique des étudiants après que la direction ait fait appel de la motion adoptée à la majorité des voix au CFVU. Ce 10 novembre, nouvelle preuve de la mascarade démocratique des conseils centraux, Patrick Hetzel a explicitement donné pour instruction aux présidences universitaires de ne pas soumettre au vote les motions relatives à la rupture des partenariats avec Israël. En d’autres termes, notre participation aux élections étudiantes puis aux conseils centraux a pour objectif central de porter la voix des étudiants, et de servir de lanceur d’alerte lorsque la direction espère faire adopter ses réformes à l’insu de tous. C’est ce qu’on a fait avec la réforme du tri social, ou encore avec les fausses accusations en “antisémitisme” de la présidence concernant la mobilisation en faveur du peuple palestinien, que nous avons publiquement dénoncée. En clair, à l’image des élus du Poing levé de Paris 8 qui soutiennent les mobilisations d’étudiantes sans-papiers pour leur régularisation, ou encore ceux de l’université du Mirail à Toulouse qui ont œuvré activement contre la fermeture d’un master et instauré le congé menstruel à l’université. , nous mettons nos sièges dans ces conseils au service des luttes étudiantes.

Pour y parvenir, nous n’avons pas peur de faire face à la répression et à l’intimidation. L’année dernière, plusieurs militants de Raised Fist étaient en détention pour avoir occupé la Sorbonne contre le génocide à Gaza. Ces derniers jours, La Cockarde multiplie les tentatives d’intimidation sur les campus tandis que l’UNI milite pour le déblocage de La Sorbonne et de Tolbiac. Mais que ce soit contre le gouvernement ou contre l’extrême droite, nous ne reculerons pas !

Plus que jamais, alors que les classes dirigeantes sont déterminées à en finir avec l’université publique et à nous faire payer leurs crises et leurs guerres, alors que l’on constate chaque jour un peu plus la barbarie du capitalisme, nous avons besoin d’activistes de lutte dans les universités. et organisons-nous !

Pour les élus anticapitalistes et combatifs, votez et laissez voter Le Poing Levé du 19 au 21 novembre !

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Une syndicaliste ornaise rejoint le ministère de l’Egalité femmes-hommes, en commission de labellisation
NEXT Pour sa liste de restaurants 2025, Fooding met le cap sur l’Ouest