Deux jours après le rapport de JournalLe français est devenu « essentiel » pour être facteur à Postes Canada, mais n’est toujours pas exigé à Beloeil, La Prairie, Vaudreuil-Dorion et Boisbriand dans les offres d’emploi.
Mardi dernier, Le journal a signalé qu’il n’est pas nécessaire de parler français pour être facteur à Beloeil et à Saint-Rémi, même si c’est la langue maternelle de 90 % des habitants là-bas, si l’on se fie aux récentes offres d’emploi de Postes Canada.
Le Bloc Québécois y a vu une « nouvelle preuve du mépris fédéral » envers le Québec.
Ministre Jean-Yves Duclos
Photo d’archive. Stevens LeBlanc
Le PDG rappelé à l’ordre
Jeudi, le ministre québécois Jean-Yves Duclos a indiqué qu’il allait « avoir une conversation avec le PDG de Postes Canada très prochainement » pour lui rappeler ses obligations linguistiques.
Le PDG de Postes Canada est Doug Ettinger.
Les membres du conseil d’administration de Postes Canada qui l’accompagnent sont : Louise Champoux-Paillé, Krista Collinson, Ron Cuthbertson, Ricky Fontaine, Claude Germain, André Hudon, Ann MacKenzie, Tom Ruth et Melissa Sonberg.
Le commissaire aux langues officielles a reçu plus de 258 plaintes contre Postes Canada en seulement cinq ans.
Fourni par Postes Canada
S’il est possible d’être unilingue anglophone pour être facteur au Québec, Le journal a demandé à Postes Canada si l’inverse était également possible : c’est-à-dire être un facteur unilingue francophone dans une province majoritairement anglophone.
Postes Canada n’avait pas répondu à nos questions au moment de la rédaction.
-Avec Sylvain Larocque