négociations au point mort, ce réseau de bus toujours au point mort

négociations au point mort, ce réseau de bus toujours au point mort
négociations au point mort, ce réseau de bus toujours au point mort

Par

Jérôme Cavaretta

Publié le

18 novembre 2024 à 16h53

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Douze jours de grève et toujours pas la moindre perspective de sortie de crise. Depuis le 7 novembre, le réseau de bus Cergy-Pontoise Confluence, 32 lignes desservant l’ancienne Ville Nouvelle ainsi que Conflans-Sainte-Honorine et Achères, est paralysé par un conflit social. Ce lundi 18 novembre, aucun bus ne circule. Une habitude depuis bientôt deux semaines maintenant. Entre salariés et direction, le dialogue est rompu.

“Il est temps de tout bloquer”

A l’appel de Fo, une grève renouvelable touche le réseau géré par Francilité Seine-et-Oise (Fso), filiale de Lacroix et Savac, pour le compte d’Ile-de- Mobilités. Un mouvement social massivement suivi par les chauffeurs, soutenus notamment par le député Aurélien Taché (Lfi), le sénateur Pierre Barros (app. Pcf) ou le Parti de gauche 95. Les grévistes dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail et se battent pour maintenir leur acquis sociaux. « Non à l’augmentation du temps de travail, non à la réduction des temps de pause et du temps de travail », scandent les chauffeurs grévistes du dépôt de Saint-Ouen-l’Aumône qui « lancent un appel à leurs collègues des autres dépôts de bus pour qu’ils les rejoignent ». dans la grève pour refuser le démantèlement des acquis sociaux. “Il est temps de tout bloquer pour conserver nos acquis et nos conditions de travail.”

Depuis septembre et le rachat par le Fso, après cinquante ans d’exploitation par la Stivo (Société de transports interurbains du Val-d’Oise), le réseau de bus de Cergypontain accumule les dysfonctionnements entre suppressions en cascade, avalanche de retards et nouvelle numérotation casse-tête. Au grand désarroi de ses quelque 80 000 utilisateurs quotidiens.

Médiation

Réunis mardi 12 novembre en conseil communautaire, les élus de Cergy-Pontoise ont voté à l’unanimité une motion « pour un retour rapide à la normale du service public de bus ». Le président de l’agglomération, Jean-Paul Jeandon (Ps), avait “demandé fermement la reprise normale du service public à partir de ce lundi 18 novembre, dans l’intérêt de Cergypontains et de l’ensemble de notre territoire”. En vain. “Si cette reprise n’est pas assurée”, il a réclamé “la nomination d’un médiateur pour rétablir le dialogue social entre la direction et les chauffeurs de bus”. La plainte a été entendue par Ile-de-France Mobilités.

« En tant qu’autorité organisatrice des transports en Île-de-France, nous suivons le sujet avec la plus grande vigilance, même si les négociations salariales relèvent directement de la responsabilité de l’opérateur Francilité Seine & Oise. Néanmoins, et afin de trouver une solution au plus vite, nous avons décidé de mettre en place aujourd’hui une médiation entre Lacroix & Savac et les syndicats de Cergy, annonce Ile-de-France Mobilités. Nous avons pris cette décision pour aider les deux parties à avancer et à trouver des solutions. Cette médiation sera portée par Île-de-France Mobilités mais sans aucun mandat de représentation afin de ne pas interférer dans les discussions. Nous demandons que la situation soit réglée le plus rapidement possible et que les utilisateurs ne soient plus pénalisés. » Un remboursement du forfait transport a également été demandé pour les abonnés par les élus de l’agglomération de Cergy-Pontoise.

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