l’essentiel
Avec 19 départs enregistrés, le club albigeois a réduit ses effectifs, comme prévu. Le projet de reconstruction en profondeur est en bonne voie. La montée ne figure plus dans les plans, du moins à court terme.
Fini les percussions du grand barbu Jacques Engelbrecht. Disparaissent également les points de fixation générés par Sandrick Maciotta. Disparus également les prises de vues aériennes de Lucas Guillaume. Ces trois-là figurent sur la liste officielle des joueurs quittant le SCA à la fin de cette saison. Une liste assez étoffée puisque 19 noms apparaissent au total (voir encadré pour les transferts en cours). Cette vague de départs n’a finalement rien de surprenant. Si la situation économique n’a pas permis de retenir des éléments très appréciés comme Luke Stringer, d’autres ont choisi de voir si l’herbe était plus verte ailleurs. Comme Enzo Marzocca, souhaitant évoluer en Pro D2. Un temps pisté par Brive, l’ailier ou latéral n’a finalement pas convaincu le staff corrézien et reviendra donc au Stadium la saison prochaine, mais avec le maillot de Chambéry.
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Surtout, avec les départs de dirigeants comme ceux de Pierre Roussel ou Jacques Engelbrecht, les Albigeois vont aussi devoir se reconstruire et trouver de nouveaux dirigeants, d’autant plus que le club a décidé de prendre un virage à 180 degrés avec une politique orientée vers la formation. Ce qui, forcément, pose des questions sur les ambitions futures du SCA.
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Si le manager Mathieu Bonello avait annoncé, au début du mois, que « de profonds changements de politique, ainsi que d’ambitions, seraient détaillés dès le début de la saison » – le retour à l’entraînement est prévu début juillet -, en scrutant les mouvements au sein des effectifs, il est difficile de penser que la hausse sera au centre des préoccupations au cours de l’exercice 2024-2025. Une chose déjà avancée par l’ancienne talonneuse il y a trois semaines : « Il faut réajuster le budget. Nous viserons toujours la victoire et la performance. Nous aurons des ambitions, mais elles seront sûrement différentes. Peut-être devrions-nous changer cette étiquette de favori ou du moins de grande équipe nationale.
Recrutement intéressant, jeunes attendus
A force d’être trop pressé de (re)monter, le SCA a, au goût de beaucoup, trop calé dans ce trou mortel qu’est la Nationale. Une division qui se veut professionnelle mais avec des lignes directrices amateurs, sans cadre digne de ce nom. Le forfait général de Blagnac cette année l’illustre parfaitement. L’attribution de dix points à tout le monde, aux lésés de l’histoire avec Narbonne et Périgueux en tête, et même au SCA, n’est en rien quelque chose qui tend vers le professionnalisme.
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Donc désormais, et si l’on suit les propos du manager, la construction sera plus profonde, et ne concernera plus seulement l’effectif professionnel, mais aussi les jeunes. « Nous réfléchissons à la manière de constituer la première équipe de demain. Il faut élever le niveau de nos équipes de jeunes», déclarait Mathieu Bonello début juin. En matière de recrutement, l’ancienne talonneuse tablait sur « dix ou onze arrivées ». Il en possède actuellement sept.
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Avec des profils expérimentés comme l’ancien Albigeois, issu de l’ère Pro D2, Nasoni Naqiri (centre), ou des joueurs réguliers de la Nationale (Ponsole, Pisani), sans oublier ce fameux ouvreur très désiré et visiblement déniché (Olender), les mutations sont intéressantes pour le moment. “Nous allons faire des annonces pour les contrats professionnels, mais aussi pour les Espoirs, qui seront intégrés dans notre effectif”, a indiqué Bonello. L’arrivée de Théo Mercadier, qui évoluait avec les Espoirs de la Section Paloise, va dans ce sens. Plus de place pour les jeunes, la volonté de réduire le nombre de contrats professionnels, la dernière saison du Président Roumegoux, le changement d’époque, et d’air, plane sur le Stade.
