Au Nouveau Front populaire, le choix épineux d’un premier ministre

Au Nouveau Front populaire, le choix épineux d’un premier ministre
Au Nouveau Front populaire, le choix épineux d’un premier ministre
Réunion du Nouveau Front populaire, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), le 17 juin 2024. LUDOVIC MARIN / AFP

Qui deviendrait Premier ministre si la gauche arrivait en tête aux législatives ? En négociant dans l’urgence les contours du Nouveau Front populaire (NFP), les partis de gauche, qui avaient fait de Jean-Luc Mélenchon l’étendard de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) en 2022, ont décidé de reporter à plus tard. cette question épineuse. Hélas, la question revient à plusieurs reprises et chaque jour qui passe apporte son lot d’ambitions.

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” Il y a Valérie [Rabault, ex-députée du Tarn-et-Garonne]Carole [Delga, la présidente d’Occitanie]Moi, Boris [Vallaud, ancien président du groupe PS] », affirme le maire socialiste de Rouen, Nicolas-Mayer Rossignol, qui en profite pour s’inscrire dans la liste des prétendants. Avant lui, le député sortant de la Somme François Ruffin, Jean-Luc Mélenchon et le chef du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, s’étaient déclarés prêts à endosser le rôle de Premier ministre.

Mais comment choisir l’hôte de Matignon ? Mardi 18 juin, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, et le coordinateur de La France insoumise (LFI), Manuel Bompard, se sont exprimés à travers les médias. “Il y aura un vote car je ne connais pas d’autre moyen d’arbitrer”, a déclaré pour la première fois le leader du parti rose sur BFM-TV. Et d’ajouter : « Je ne peux pas imposer un Premier ministre socialiste. Personne ne peut imposer un Premier ministre « rebelle » « .

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Toujours sur BFM-TV, le premier lieutenant de Jean-Luc Mélenchon lui a répondu quelques heures plus tard. Selon lui, il revient dans le groupe « avoir le plus grand nombre de députés » faire «une proposition de candidat au poste de premier ministre». Autrement dit, à LFI, qui comptait 75 des quelque 150 députés de gauche avant la dissolution.

«Cette fois, LFI est minoritaire»

“Olivier Faure lui-même a proposé cette formule que je partage”a ajouté M. Bompard, qui tient à conserver cette prérogative qui était nécessaire en 2022. « Plutôt que d’inventer une nouvelle primaire et de revenir sur votre parole, concentrez-vous sur la victoire du Nouveau Front populaire »de son côté, a lancé sur X à Olivier Faure l’ancien député LFI du Val-d’Oise Paul Vannier. « Les gens votent Front Populaire, pas LFI, qui n’a pas la majorité absolue dans la coalition »conteste Luc Broussy, un proche de M. Faure.

Car, si Jean-Luc Mélenchon a promis qu’il ne chercherait pas à s’imposer, les fidèles continuent de pousser sa candidature. Comme Antoine Léaument, député « insoumis » de l’Essonne. « La signature de Jean-Luc Mélenchon au bas d’un document programmatique est une signature qui vaut quelque chose »s’est-il exprimé sur Franceinfo.

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