Lutte ouvrière privée de candidat dans la 7e circonscription de l’Essonne

Lutte ouvrière privée de candidat dans la 7e circonscription de l’Essonne
Lutte ouvrière privée de candidat dans la 7e circonscription de l’Essonne

La mauvaise nouvelle est arrivée du tribunal administratif. Lutte ouvrière (LO), qui présente des candidats dans toutes les circonscriptions de l’Essonne pour les élections législatives du 30 juin, ne pourra en avoir dans la 7e circonscription (Athis-Mons, Juvisy, Savigny-sur-Orge, Viry-Chatillon). ). La cause est un imbroglio administratif qui prive Marc Hoquet de campagne.

« Notre candidat a déposé sa candidature en fin de semaine, jeudi ou vendredi », rembobine Benoit Grisaud, correspondant LO du département. Il n’avait pas de reçu car il manquait un morceau de papier, soit la copie de la pièce d’identité de son agent financier. Nous l’avons envoyé le jour même à la préfecture par mail. Pour nous, le dossier était donc complet. Mais dimanche soir, nous avons découvert lors du tirage au sort des pancartes électorales que notre candidat ne figurait pas dans la liste officielle. »

Le lendemain, le parti saisit le tribunal administratif (TA) de Versailles pour que son candidat soit validé. « Ces élections ayant été organisées à la va-vite et les services préfectoraux ayant été débordés, nous avions espoir que tout s’arrangerait », souffle Benoit Grisaud. Mais la réponse du TA ce mardi a été une douche froide.

Si le tribunal administratif juge en urgence les litiges relatifs aux candidatures, il doit être saisi par le préfet et non par le candidat. « Si une déclaration de candidature ne remplit pas les conditions prévues aux articles précédents, le préfet saisit dans les vingt-quatre heures le tribunal administratif, qui statue dans les trois jours », précise la loi.

Le TA a donc rejeté la demande. « C’est omniprésent ! s’exclame Benoît Grisaud. Cela ne laisse aucune chance au candidat de discuter même si son dossier était complet. D’ailleurs au TA, nous n’avons pas été contredits sur le fond, nous avons produit le mail. Le préfet aurait pu saisir la justice pour qu’elle tranche. C’est un peu dégueulasse, on y a cru jusqu’au bout. Nous avons été victimes de cette précipitation. »

« Il appartiendra ensuite au Conseil constitutionnel, mais seulement après l’élection, d’examiner, le cas échéant, la portée des arguments avancés dans la demande jugée aujourd’hui par le tribunal », précise le tribunal administratif. “Après l’élection, donc trop tard”, déplore-t-on à Lutte ouvrière.

 
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