En grève illimitée depuis plusieurs semaines, ils réclament une augmentation de leur pouvoir d’achat, un renforcement des effectifs et le rétablissement de leur prime au logement, dont la suppression avait été justifiée par les autorités sur la base d’un rapport de la Chambre régionale de Commerce. comptes.
Mais les négociations n’ont abouti à rien et les pompiers, qui continuent à travailler avec des véhicules peints, entendent désormais agir avec force.
Si la Fête des Lumières risque d’être perturbée par les grévistes, et que ceux-ci ont déjà muré la porte d’entrée des locaux du SDMIS, ces derniers commencent donc par installer un campement jusqu’à nouvel ordre devant l’Hôtel de la Métropole dans le 3ème arrondissement. Un appel est lancé aux pompiers pour qu’ils viennent sur place, ne serait-ce que pour y passer une heure, voire dormir.
L’intersyndicale a pu rencontrer vendredi soir le président de la collectivité Bruno Bernard.
« On pensait qu’on était au plus bas mais c’est encore pire maintenant ! Le gouvernement fait pression sur la Métropole, le premier projet de loi de finances est au Sénat. Résultat local, les débats d’orientation budgétaire de la Métropole auront lieu en janvier 2025 pour un vote du budget en mars ! Que va-t-il advenir du budget du SDMIS ? Nous ne savons pas !réagit l’intersyndicale des pompiers.