Sur la base de ces alertes européennes, l’Office des changes a mené des investigations approfondies, qui ont permis d’identifier des écarts entre les montants déclarés par les touristes marocains aux frontières, notamment aux aéroports Mohammed V de Casablanca et Marrakech-Ménara, et les dépenses réelles effectuées en Espagne et en France pour l’achat de bijoux, de montres de luxe et d’accessoires de valeur.
Lire : Le Maroc lance une opération de régularisation des avoirs détenus à l’étranger
Grâce aux informations fournies par les autorités de contrôle financier espagnoles et françaises, les contrôleurs de l’Office des changes ont réussi à identifier plusieurs suspects impliqués dans des transferts illégaux de fonds du Maroc à l’étranger, notamment des virements bancaires, des transferts de biens et des opérations de cession d’actifs.
Lire : Le Maroc attaque des avoirs non déclarés à l’étranger
Ces dernières années, l’Office des changes a accordé des facilités en matière d’indemnités de déplacement qui sont passées de 45 000 dirhams à 100 000 dirhams, qu’il s’agisse d’un voyage touristique, pour accomplir la Omra et le Hajj, ou pour un traitement médical. Le montant plafond des transferts annuels pour les investissements privés à l’étranger a également été porté à 200 millions de dirhams et à un million de dirhams pour les allocations aux startups opérant dans le secteur du e-commerce.
