Chargement : quand la musique devient pop au Grand Palais Immersive

Fais le toi-même

Dans les années 1960, l’émergence du graffiti accompagne une révolution musicale : l’arrivée du hip-hop. Le graffiti et le tag constituent l’une des cinq disciplines aux côtés du breakdance et du rap.

Le rap et le tag rompent avec les conventions artistiques établies et contribuent à l’émancipation des jeunes, souvent issus des quartiers. Les rappeurs comme les tagueurs adoptent les blazes et descendent dans la rue pour diffuser leurs messages. Musiciens, breakers, graffeurs : chacun participe à la démocratisation de la pratique artistique contourner les circuits académiques. La créativité à la portée de tous devient exponentielle.

Capturer les sons de la ville

© Didier Ploughy pour Grand Palais Immersif, 2023

Le projet musical spécialement commandé pour Chargement est né de cette évidence : c’est avec l’énergie de la rue que les artistes créent.

L’artiste urbain s’inspire de tous les sons de son environnement : les voitures, les voix des passants ou des enfants jouant dans la rue, les bruits du métro, de la mer, du vent…

C’est cette diversité sonore qui contribue à l’expérience immersive unique de Chargement. Pendant 25 minutes, pas de voix off, mais des images et des sons qui orchestrent la gestuelle d’artistes urbains pour une plongée au cœur de la pratique du street art.

Carte blanche à Roque Rivas et à l’Ircam

© Didier Ploughy pour Grand Palais Immersif, 2023

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Dans la salle cathédrale, l’immersion offerte par la conception sonore de Roque Rivasen partenariat avec leIRCAM y a-t-il. La musique est diffusée via 20 haut-parleurs aux murs et au plafond, au rythme des images qui défilent sur les écrans géants. Effet garanti !

Pendant près d’un an, Roque Rivas et l’ingénieur du son Oscar Ferran ont créé six pièces musicales originales, allant du jazz à la musique électronique contemporaine et au hip-hop.

Martha Cooper, Garçon écrivant à la craie dans la rue, New York, 1978 © Martha Cooper

Les premières images du film montrent des enfants, photographiés par Martha Cooper, jouant dans les rues de New York. Pour rendre l’ambiance de cette séquence inaugurale, un morceau de jazz des années 30 résonne…

Plus tard, on reconnaît des airs de Wagner au moment même où le film défile à grande vitesse dans les souterrains du métro. The Clash, Beyoncé, électro, rap… se succèdent au rythme effréné des images pour raconter l’histoire l’histoire du street art et son évolution rapide.

Augmente le volume

Envie de continuer cette aventure sonore ? Entrez dans le tunnel ! La conception sonore du film se poursuit dans cette salle allongée, mêlant la musique du début du XXe siècle (Bozo Texino) à celle des années 70 (Oreste Nannetti).

Prolongez votre expérience musicale en réservant une visite sonore. Mettez vos écouteurs et laissez-vous guider !

 
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