trois hôpitaux s’engagent à améliorer la qualité de leur restauration

trois hôpitaux s’engagent à améliorer la qualité de leur restauration
trois hôpitaux s’engagent à améliorer la qualité de leur restauration

Cela concerne 11 250 repas servis dans les Landes par jour. Ceux préparés par les cuisines et unités centrales de production ou de restauration du Centre Hospitalier de Saint-Sever, du Centre Hospitalier Intercommunal de Mont-de-Marsan et Pays des Sources, et du Centre Hospitalier de Dax – Côte d’Argent. Les trois établissements forment le Groupement Hospitalier Territorial des Landes (GHT), qui s’est lancé mardi 18 juin dans une démarche participative baptisée Mon Restau responsable. (1)

« C’est un système de garantie participatif, une démarche qualité différente d’un label, car il n’y a pas de cahier des charges, il est gratuit et basé sur le volontariat, soutenu par la Fondation pour la Nature et l’Homme et le Réseau Restau’Co, réseau interprofessionnel de la restauration collective. en gestion directe, explique Virginie Bernardie, chef de projet responsable Mon Restau. 1 900 sites ont adhéré au niveau national, couvrant tous les types de restauration collective. L’engagement du GHT des Landes est le premier dans le département, à s’inscrire dans une dynamique de progrès durable. »


Virginie Bernadie, Mon Restau project manager responsible.

Matthieu Sartre

Etat des lieux des pratiques

La démarche commence par un état des lieux des pratiques, depuis l’origine des produits jusqu’à leur élaboration, en passant par l’engagement des producteurs, le bien-être des convives, les éco-gestes mis en place, les économies d’eau et d’énergie mises en œuvre et politique des ressources humaines.

Avec cette particularité que dans le GHT 40, les pratiques déjà en place étaient différentes sur chacun des trois sites, mais cela pourrait servir de source d’inspiration pour des pistes d’action à étendre à tous.

Ils ont été présentés lors d’une séance d’engagement public, un temps fort qui a réuni acteurs des services hospitaliers, fournisseurs, élus, pour démontrer l’engagement de tous dans cette « démarche fédératrice », a déclaré Frédéric Pigny, le directeur général. du CHI de Mont-de-Marsan et Pays des Sources. Il n’y a aucune raison de manger moins bien quand on est en restauration collective. »

“Les horaires des repas sont essentiels”, a insisté Delphine Lafargue, directrice du Centre hospitalier de Saint-Sever. Cela fait partie de la prise en charge globale de nos patients et résidents. Nous avons beaucoup d’espoir dans ces appareils. »

Fontaine à eau pétillante

Après une visite virtuelle des établissements, les engagements du GHT des Landes ont été détaillés. Par exemple, pour le bien-être des convives, l’installation d’une fontaine à eau pétillante dans les services de soins, pour les patients, le personnel mais aussi les visiteurs. L’équipement, en place à Saint-Sever depuis février, sera étendu à tous les établissements.

« Dans un hôpital gériatrique où la problématique des troubles de la déglutition est grande, ces fontaines raccordées au réseau d’eau potable permettent de faire des économies, de limiter la manipulation de nombreuses bouteilles en verre et de réduire les déchets », témoignent les Saint-Séverines Nadège Goni et Aurielle Genevois, responsable des achats et diététicienne.


Frédéric Pigny, directeur général du CHI Mont-de-Marsan, lors de la séance d’engagement public.

Matthieu Sartre

Pour rendre les repas distribués plus responsables, le GHT s’engage également à travailler sur de nouvelles recettes végétariennes associant légumineuses ou protéines végétales, et à les intégrer quotidiennement comme alternative ; construire un plan de progrès avec les fournisseurs pour améliorer la qualité vers des achats plus durables ; pour référencer de nouveaux produits bio ou de qualité en épicerie, céréales, charcuterie et viande.

On se voit dans deux ans

Dans la section éco-gestes, le volume de contenants jetables utilisés sera mesuré et des alternatives étudiées. Ainsi qu’une solution de valorisation des biodéchets. Et un diagnostic du gaspillage alimentaire en cuisine et en service sera réalisé.

Les établissements ont deux ans pour mettre en place ces engagements, avant une séance de renouvellement de garantie, « où l’on mesure si les objectifs fixés ont été atteints et nous en déterminons d’autres. C’est une démarche d’amélioration continue des pratiques », conclut Virginie Bernardie.

(1) L’unité centrale de restauration de Dax assure 7 000 repas par jour, également destinés aux écoles, aux Ehpad, etc. L’unité centrale de production de Mont-de-Marsan prépare 4 000 repas par jour, et les cuisines de Saint-Sever 250. À chaque fois avec des menus variés en fonction des régimes alimentaires et des besoins des patients.

 
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