le revêtement de la nouvelle salle de ping-pong n’est pas complètement plat, ni toujours sec

le revêtement de la nouvelle salle de ping-pong n’est pas complètement plat, ni toujours sec
le revêtement de la nouvelle salle de ping-pong n’est pas complètement plat, ni toujours sec

Même au bout du tunnel, il peut encore y avoir des écueils. Le 30 mai dernier, l’extension du centre sportif de Florefois a été inaugurée en grande pompe, et au son du ping-pong en fond sonore. La (presque) fin d’un projet qui a duré des décennies, est passé par différentes majorités, tout en connaissant, au fil des quatre années de construction, les faillites des deux entreprises qui en avaient la charge. Depuis près de 35 ans, les pongistes de la Pelotte Floreffoise attendaient ce moment et ont pu investir les lieux. Mais faites attention à ne pas vous faire trébucher.

Sol non approuvé

En effet, les porteurs du projet, le centre sportif et la Municipalité, ont dû se rendre à l’évidence : le revêtement de sol destiné à la pratique sportive présente des défauts, des bulles ici et là. “Les membres de l’administration ont tenu une réunion avec le fournisseur le 3 juin explique Maxime Despontin, l’échevin des sports. Une enquête a été réalisée dans le sol pour constater que les bulles étaient en réalité piégées sous le sol sportif, au dessus de la chape. L’entreprise tentera à nouveau d’aplatir le sol et de « chasser » les bulles d’air latéralement en roulant toute la surface. L’administration et le collège continuent de suivre l’entreprise sur ce point et une réserve a été émise sur ces travaux lors de la réception provisoire. Ainsi, si les interventions de l’entreprise ne permettaient pas d’aplanir le terrain, les travaux de réparation seraient à sa charge. Infrasports (NDLR. Service de la Région wallonne qui a accordé au projet une subvention de 552 890 € sur un montant total de 1 122 310 € HT) a exprimé la même réserve.

Il pleut à certains endroits

Un autre problème, mineur, est qu’il pleut à certains endroits du bâtiment. “Concernant la fuite au niveau de la toiture, c’est un risque chantierpoursuit Maxime Despontin. Il n’est pas rare de constater des petits défauts dans les bâtiments neufs qui sont corrigés directement par l’entreprise, ce qui est prévu dans son marché de travaux, au cours de la première année qui suit la réception provisoire. Mais l’inauguration n’a pas été précipitée et la date a été choisie en concertation avec l’administration dès que les feux étaient « au vert ».

50 000 € d’imprévu

Finalement, lorsque ce temple du tennis de table a commencé à être érigé, il semble qu’un facteur n’ait pas été pris en compte : le tuyau de gaz qui passait juste… en dessous. “La construction de l’extension de la salle du centre sportif a été réalisée sous trois majorités politiques différentes qui ont été successivement RPF (développement du projet), Écolo – DéFI – PS (lancement des travaux) et RPF – DéFI (réception des travaux).resitue l’échevin des Sports. En effet, le nouveau bâtiment a été construit sur un gazoduc, ce qui était imprévu et engendrait un coût actuel de 50 000 €. Cela n’a pas entraîné d’augmentation du budget. Toutefois, les coûts de ces travaux auraient de toute façon dû être engagés si lesdits travaux avaient été réalisés dès le début du projet. Le collège n’a pas cherché à désigner un responsable, ce qui est un non-sens, mais plutôt à trouver des solutions adéquates le plus rapidement possible. Les travaux concernant le déplacement du compteur de gaz ont été réalisés en février et reçus par ORES le 5 mars.

Malgré ces inconvénients, Maxime Despontin confirme que la salle est utilisable et qu’une activité initiée par l’ASBL du centre sportif municipal est prévue le 27 juin.

 
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