Sur 92 piscines testées en Suisse de mai à novembre 2023, certaines ne respectent pas en permanence la valeur maximale de sous-produits chimiques, contenant du chlorate. Celles-ci sont liées à la désinfection des eaux de baignade.
Dans 43 des établissements évalués (soit 47% d’entre eux), la concentration en chlorates – chlorate, bromate, perchlorate et trichloroacétate – était supérieure à la valeur maximale dans au moins un des échantillons d’eau de baignade prélevés, indique lundi l’association des cantons. chimistes dans un communiqué.
La proportion dépassant la valeur maximale était légèrement plus élevée pour les piscines extérieures (49 %) que pour les piscines intérieures (44 %).
Ces chiffres ne sont toutefois pas représentatifs de la Suisse et du Liechtenstein, lit-on plus loin, car les échantillons ont été prélevés principalement dans des établissements qui ont déjà été confrontés à des dépassements de la valeur maximale de chlorate dans le passé.
Mesures appliquées totalement ou partiellement
Dans 84 % des contrôles, les mesures requises en cas de dépassement de la valeur maximale ont été totalement ou au moins partiellement appliquées. Les entreprises s’efforçaient donc visiblement de s’améliorer, estiment les chimistes. Toutefois, dans 56 % des établissements, la valeur maximale a été à nouveau dépassée dans les eaux de baignade.
Concernant les autres sous-produits de désinfection contrôlée (bromate, perchlorate, trichloroacétate), il n’y a cependant pas besoin d’amélioration, ou tout au plus un besoin ponctuel.
Protéger la santé des nageurs
Pour une protection optimale de la santé des baigneurs, il est important que les établissements balnéaires s’efforcent de maintenir la concentration de chlorates aussi basse que possible, soulignent les chimistes cantonaux. À l’avenir, les services officiels de contrôle des aliments tiendront davantage compte du sous-produit chlorate dans leur évaluation lors des inspections des piscines.
Les piscines sont invitées à contrôler les chlorates dans le cadre de leur autocontrôle, même si en raison des nombreuses voies d’introduction et de formation de chlorates dans les eaux de baignade, il est difficile de mettre en œuvre des mesures efficaces et durables. Aucune valeur maximale pour ces produits n’a été fixée dans les ordonnances concernées.
ats/miro
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