La nature des filtres qui équipent une piscine municipale (à des fins de propreté et d’équilibre chimique) peut faire varier l’empreinte carbone du lieu, le choix des matériaux et du procédé peut avoir un impact important dans ce domaine. Dans l’optique de limiter l’impact environnemental de ces équipements, les services du bassin savoyard ont donc choisi des filtres à base de fibres végétales, développés par Hydraco Process, société spécialisée dans les filtres pour eaux de piscine.
” Depuis de nombreuses années, nous travaillons à l’optimisation de nos filtres à diatomées ; nous avons adapté nos appareils pour réduire considérablement la consommation d’eau et d’énergie pour le fonctionnement des procédés de filtration. Nous recherchions un matériau biosourcé pour remplacer la diatomée et aujourd’hui en partenariat avec l’entreprise Rettenmaier JRS France Nous avons adapté et développé une nouvelle technologie de filtration à base de fibres végétales basée sur le principe de nos filtres à diatomées. Déjà adoptées dans des pays comme l’Allemagne, les États-Unis ou la Pologne, les fibres de cellulose végétale micronisées ont fait leurs preuves dans le domaine de la filtration, notamment pour les piscines. », précise Hydraco Process à propos de ses filtres.
Ce procédé utilise un matériau filtrant à base de fibres de cellulose végétale micronisées, ressource abondante produite par les plantes, et notamment par le bois dont elle est issue. Les fibres végétales utilisées pour la filtration des piscines sont choisies pour leur efficacité comparable à celle des diatomées en terme de performance de filtration et de qualité physico-chimique.
Grâce à une durée de vie moyenne plus longue, ce matériau réduit la fréquence de remplacement des filtres et donc les coûts d’approvisionnement et d’exploitation.
