Les Facultés de médecine générale, de médecine dentaire et de pharmacie sont plongées dans une crise depuis la rentrée universitaire, une situation qui pourrait encore perdurer malgré la crise. efforts » du gouvernement pour éviter une année blanche, en raison du refus de la proposition gouvernementale par mes étudiants en médecine générale. Les détails.
Les étudiants en médecine ont rejeté la dernière proposition du gouvernement, alors même que des divergences internes commencent à apparaître. En fait, seuls 51 % d’entre eux ont rejeté l’offre, un taux bien inférieur à la mobilisation quasi unanime du début de l’année. En revanche, les étudiants en pharmacie se sont montrés massivement favorables à l’acceptation de la proposition, avec un taux d’approbation de 95 %.
La situation semble revenir à son point de départ, les étudiants en médecine générale et en médecine dentaire ayant rejeté les solutions proposées par le gouvernement après plus de six mois de boycott des cours et des stages.
Après six mois de grève, l’espoir d’un retour à la normale s’estompe. Les propositions du gouvernement n’ont pas convaincu les étudiants, notamment la réduction de la formation à six ans, un point encore très controversé.
La commission nationale étudiante, réunie il y a deux semaines avec les représentants du Premier ministre et du ministre chargé des Relations avec le Parlement, Mustapha Baitas, a présenté les propositions du gouvernement aux étudiants lors des assemblées générales tenues mardi dernier dans chaque faculté de médecine.
Les résultats montrent que 51% des étudiants en médecine ont rejeté la proposition, notamment en ce qui concerne la transformation de la septième année d’études en une année facultative. Selon un étudiant de la Commission nationale, qui a préféré garder l’anonymat, les étudiants souhaitent maintenir cette année d’études et refusent sa suppression, tout en étant ouverts aux autres points de la proposition gouvernementale.
L’écart se creuse entre futurs médecins et étudiants en pharmacie. 95% de ces derniers ont validé les propositions du gouvernement concernant leur cursus. ” Nous avons communiqué notre vote aux responsables gouvernementaux pour formaliser ces propositions et demandé un nouveau calendrier d’examens, mais nous n’avons pas encore reçu de réponse en raison du blocage continu des dossiers des étudiants en médecine. », explique un étudiant en pharmacie.
Face à cette impasse, les étudiants en médecine envisagent de nouvelles assemblées générales après l’Aïd Al-Adha pour décider du boycott des prochains examens, programmés par les doyens des facultés le 26 juin, ce qui renforcerait la perspective d’une année blanche. .
Rappelons que l’Exécutif avait formulé une série de propositions pour sortir de la crise qui dure depuis plusieurs mois. Parmi celles-ci figurait l’introduction d’une septième année facultative de formation pratique rémunérée, permettant aux étudiants d’acquérir une expérience professionnelle.
Le gouvernement avait également proposé d’augmenter le nombre de places aux examens d’entrée à la spécialisation, en réponse aux critiques sur la limitation de la formation à sept ans, ainsi qu’une refonte du programme éducatif, qui ne s’appliquerait qu’aux nouveaux étudiants de première année.
