En Suisse, les routes nationales sont de plus en plus surchargées. En 2023, la durée des embouteillages a bondi de 22,4 % par rapport à l’année précédente, atteignant un record de 48 807 heures.
Les autoroutes, semi-autoroutes et routes nationales de troisième catégorie ne représentent qu’à peine 3% de l’ensemble du réseau routier, a indiqué lundi l’Office fédéral des routes (OFROU). Mais ils ont absorbé environ 45% des kilomètres-véhicules parcourus en Suisse en 2023.
L’année dernière, 29,6 milliards de véhicules-kilomètres ont été parcourus sur le réseau routier national, soit une augmentation de 1,5 % sur un an. Les voitures particulières représentent 84 % du total, avec 24,9 milliards de véhicules-kilomètres (+2,9 %). Environ 87 % des heures d’embouteillage sont imputables à la surcharge du trafic.
Limites du réseau
Les routes nationales restent fortement utilisées pour le transport routier de marchandises. Ils absorbent 68,3 % des véhicules-kilomètres parcourus par les camions, camionnettes et autres véhicules de livraison.
L’augmentation plus rapide des heures d’embouteillage par rapport aux kilomètres parcourus par les véhicules montre les limites du réseau routier national, souligne l’OFROU. Ils ne peuvent plus faire face aux surcharges de trafic malgré les mesures prises pour optimiser les flux.
Diverses mesures de fluidification
Pour améliorer la fluidité du trafic, l’OFROU utilise principalement des installations de gestion du trafic, telles que des systèmes d’harmonisation de la vitesse ou des réattributions temporaires de voies d’arrêt d’urgence. Mais dans certaines régions, ces mesures ne suffisent pas à absorber le nombre croissant de kilomètres parcourus.
Des ajustements spécifiques visant à éliminer les goulots d’étranglement les plus graves sont alors nécessaires. Ces élargissements visent à garantir la fluidité du trafic, à réduire le trafic de contournement et à assurer la résilience du réseau routier national.
ats/boi
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