Un projet européen en phase de test dans la Nièvre pour la réutilisation du numérique

Un projet européen en phase de test dans la Nièvre pour la réutilisation du numérique
Un projet européen en phase de test dans la Nièvre pour la réutilisation du numérique

Nevers et Nièvre Numérique ont été sélectionnés pour un projet européen visant à créer un lieu de reconditionnement des appareils numériques dans la Nièvre. La première journée d’expérimentation a eu lieu ce mardi 11 juin à Inkub.

Vers un lieu de reconditionnement des appareils numériques dans la Nièvre ?? C’est en tout cas vers cela que se dirige Nevers. L’agglomération de Nevers et Nièvre Numérique sont lauréates d’un projet européen allant dans ce sens. Ce mardi 11 juin, à l’Inkub de Nevers s’est tenue la première rencontre d’une longue série entre tous les acteurs du projet.

Un projet sélectionné

Thomas Relin, chef de projet chez Nièvre numérique, détaille l’objectif du projet en phase de test pour les trois prochaines années : « Le projet retenu dans la Nièvre vise à réutiliser les équipements le plus localement possible. »

Aujourd’hui, le reconditionnement se fait souvent à l’autre bout du monde avec un bilan carbone parfois pire que l’importation d’un produit neuf.

Pour cela, un atelier de reconditionnement a été mis en place à l’Anar (association nivernaise d’accueil et de réinsertion) la semaine précédente. «Tous les équipements nécessaires ont été installés pour le reconditionnement et la réutilisation des appareils numériques», explique Thomas Relin.

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Si dans la Nièvre, le test de réutilisation porte principalement sur les ordinateurs, aux Pays-Bas, autre pays gagnant, ce seront les aspirateurs qui seront reconditionnés, là encore pour une période de test de trois ans.

« L’idée est que chaque gagnant tente à chaque fois de créer la filière la plus responsable, vertueuse et économiquement viable pour un type de produit. Ce qui fonctionne sera reproduit ailleurs », précise le chef de projet.

Au total, 815 000 € sont investis dans le projet, dont plus de la moitié provient de fonds européens.

Lors de la présentation du projet et de la première journée de travail, les initiateurs du projet, deux enseignants de l’Université de Saxon aux Pays-Bas, sont venus expliquer leur démarche.

« Nous sommes les pères fondateurs de ce projet qui a débuté il y a 5 ans. Notre objectif est de pouvoir réparer systématiquement avant de devoir racheter. Nous voulons que ces procédures soient faciles pour les consommateurs et les entreprises qui seront partenaires.

Frank Stiksma, professeur à Saxon (vide)

Ce projet, baptisé E6 pour « Extension de la durée de vie des équipements électriques et électroniques », doit également répondre à la nouvelle législation. La loi anti-gaspi pour une économie circulaire (AGEC) prévoit que 20 % du matériel informatique des établissements et entreprises doit être réutilisé.

« Si pour l’instant, ce n’est pas répressif, nous prenons les devants dans le département », conclut Thomas Relin.

Simon Dubos

 
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