Le Courrier du Sud | Hôpital Pierre-Boucher : un nouveau dispositif réduit les délais d’examens et les listes d’attente

Le Courrier du Sud | Hôpital Pierre-Boucher : un nouveau dispositif réduit les délais d’examens et les listes d’attente
Le Courrier du Sud | Hôpital Pierre-Boucher : un nouveau dispositif réduit les délais d’examens et les listes d’attente

L’équipe de médecine nucléaire de l’hôpital Pierre-Boucher était visiblement heureuse de présenter son nouvel appareil au Courrier du Sud. Et pour une bonne raison. En fonctionnement depuis fin février, ce dispositif permet de réaliser des examens plus courts, avec des images plus précises. Ces examens sont cruciaux pour les patients atteints de cancer ou en cardiologie par exemple.

La médecine nucléaire permet de réaliser l’imagerie médicale. Ces images permettent ensuite de réaliser des diagnostics. Cependant, les listes d’attente pour ces diagnostics pourraient durer jusqu’à six mois.

Pas plus. Le nouvel appareil réduit le temps d’examen de 25 à 50 %. Certains examens qui duraient autrefois 14 minutes peuvent désormais être complétés en 7 minutes. Et donc, on avance plus rapidement dans la liste d’attente.

« Pour les patients sur liste d’attente, qui attendent de savoir si leur cancer est métastatique ou non, cela change leur vie car ils seront soignés beaucoup plus rapidement », explique le Dr Hani Hassoun, médecin nucléaire à Pierre. -Boucher.

Plus tôt, plus clair

Outre le nouvel appareil, une mise à jour des détecteurs d’imagerie sur les appareils actuels a également été réalisée. Le temps est donc réduit sur toutes les machines.

De plus, le passage de la technologie analogique à la technologie numérique permet d’obtenir des images plus précises.

« Cela nous permettra de voir des lésions légèrement plus petites. Nous ne voyons pas toujours de nouvelles affaires, mais parfois c’est le cas. Cette lésion n’était pas là, maintenant on la voit. Est-ce une nouvelle métastase ? Nous voyons clairement une différence », donne en exemple le Dr Hassoun.

Cela présente des avantages importants pour les enfants qui doivent subir des examens de médecine nucléaire. La caméra étant plus sensible, la dose de rayonnement injectée à cette clientèle particulièrement sensible aux rayonnements peut être réduite de 50 à 70 %. «C’est très important pour les enfants», souligne-t-il.

“Si nous parvenons à imager plus tôt, nous détecterons les cancers plus rapidement ou à un stade moins avancé.”

–Dr Hani Hassoun, docteur en médecine nucléaire à Pierre-Boucher

D’autres types de patients bénéficient également d’un traitement plus rapide.

« Comme les examens sont plus courts, les patients ont tendance à bouger, qui toussent ou ne vont pas bien pour toutes sortes de raisons, et bien il y a moins de risques de bouger, donc les images sont de meilleure qualité aussi à cause de ça », explique Annie Ouellet, adjointe. technologue en chef en médecine nucléaire.

Effraction

En fait, le dispositif est tellement efficace qu’une période d’adaptation est nécessaire. Le Dr Hassoun plaisante en disant que les examens se terminent si vite que l’équipe n’a pas le temps de traiter les images avant le prochain examen.

« Nous nous adaptons. Nous organiserons les types d’examens de manière à perdre le moins de temps possible. Par exemple, un examen des glandes salivaires prend plus de temps, nous le ferons suivre d’un examen plus rapide, afin de récupérer le temps de traitement. C’est tout ce sur quoi nous travaillons. Mais on constate déjà une amélioration sur les listes d’attente», explique Kim Rozier Gadoury, chef du service d’imagerie médicale.

Le nouvel appareil en question. (Photo : avec l’aimable autorisation)

Cependant, l’équipe sait que cette adaptation en vaut la peine, compte tenu des nombreux avantages apportés par ces ajouts.

Elle est également très reconnaissante envers la Fondation de l’Hôpital Pierre-Boucher, qui a contribué 518 000 $ au coût du projet. Le montant total des acquisitions est estimé à 2 261 101 $.

Un examen de médecine nucléaire

Qu’est-ce qu’un examen de médecine nucléaire ? Le Dr Hani Hassoun donne un exemple.

« En médecine nucléaire, on injecte des radiotraceurs. Par exemple, pour un examen osseux, après injection d’un radiotraceur, celui-ci va se fixer sur l’os. Nous, avec nos machines, sommes capables de le suivre à travers le corps. Il faut environ 3 à 4 heures avant qu’il ne durcisse.

Après cela, nous allongeons le patient et nous pouvons prendre des images de tout le squelette, à la recherche de métastases osseuses. […] Ensuite, que le cancer soit métastatique ou non, nous le traiterons d’une manière ou d’une autre, mais nous pouvons le savoir grâce à nos examens de médecine nucléaire.

 
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