Comme annoncé dans un communiqué de la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie (CNEM) mardi 25 juin, les amphithéâtres étaient déserts ce mercredi 26 juin. Les étudiants en médecine générale, pharmacie et médecine dentaire ont décidé de boycotter les examens prévus. pour mercredi, comme l’a annoncé hier mardi le porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas.
La récente rencontre entre les représentants des étudiants en médecine et les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Santé, ainsi que le porte-parole du gouvernement, en présence des doyens des facultés de médecine, n’a pas abouti à des conclusions jugées satisfaisantes par les étudiants, selon le CNEM. . Ce mécontentement est dû principalement à l’absence de rapport formalisant les points d’accord obtenus et à la programmation inadéquate des examens.
Une source au sein de la Commission a déclaré que le ministère de l’Enseignement supérieur avait insisté sur la nécessité de passer les examens en premier, avec la promesse de résoudre rapidement les problèmes en suspens. Cependant, le ministère n’a pas jugé nécessaire de signer un rapport.
Une enquête menée par le CNEM auprès des étudiants en médecine à l’échelle nationale révèle que plus de 90 % des étudiants soutiennent le boycott des examens.
Selon les informations obtenues ce mercredi par Hespress FR96,7% des étudiants en médecine de première année de la Faculté de Casablanca ont boycotté les examens. Dans la filière pharmacie, 100 % des étudiants de deuxième année ont également boycotté les examens. A la Faculté d’Oujda, 95,96% des étudiants de première année de médecine ont fait de même, tandis qu’à la Faculté de Rabat, 90,76% des étudiants de première année de pharmacie, 100% des étudiants de deuxième année de pharmacie, 90,14% des étudiants de troisième année de pharmacie. étudiants et 97,5% des étudiants en pharmacie de quatrième année ont boycotté les examens. Par ailleurs, 98,55% des étudiants en première année de médecine à Tanger et 92% des étudiants en première année à la Faculté de Laâyoune ont également boycotté les examens.
En attendant les chiffres des autres villes et la confirmation du ministère de l’Enseignement supérieur que nous avons demandée, il apparaît clairement, que ce soit à travers le communiqué du CNEM d’hier ou le boycott des examens du 26 juin, que les propositions et mesures annoncées par le gouvernement n’a toujours pas convaincu les futurs médecins. Ces derniers restent sceptiques, rappelant que certaines promesses de 2019 n’ont pas été tenues. Le spectre d’une année blanche plane donc sérieusement.
À suivre…
