Bonne nouvelle pour la couche d’ozone, selon une étude récente

Bonne nouvelle pour la couche d’ozone, selon une étude récente
Bonne nouvelle pour la couche d’ozone, selon une étude récente

Selon ses auteurs, c’est le signe que les efforts internationaux et la coopération internationale dans les domaines de l’environnement et du climat peuvent porter leurs fruits.

Une baisse plus rapide que prévu des niveaux de gaz utilisés pour la réfrigération ou d’aérosols, reconnus pour leur effet de serre, a été constatée, selon une étude récente de l’université anglaise de Bristol, publiée dans la revue Changement climatique.

Il s’agit des gaz dits hydrochlorofluorocarbones (HCFC) qui ont été développés, après la signature du Protocole de Montréal en 1987, pour remplacer les chlorofluorocarbures (CFC) dans les systèmes de réfrigération, de climatisation, de soufflage de mousse et autres. en aérosols. Le Protocole de Montréal est un texte engageant les pays signataires à éliminer progressivement les substances qui appauvrissent la couche d’ozone pour la réduire de moitié.

Les concentrations de ces gaz particulièrement nocifs dans l’atmosphère ont été réduites grâce aux engagements internationaux de protection de la couche d’ozone et aux efforts conjoints qui ont permis de les réduire plus rapidement que prévu, indique le rapport publié le 11 juin 2024.

Selon ses auteurs, c’est le signe que les efforts internationaux et la coopération internationale dans les domaines de l’environnement et du climat peuvent porter leurs fruits.

Cette étape démontre les avantages du Protocole pour atténuer le changement climatique et la perte d’ozone stratosphérique.», lit-on dans le rapport.

Les CFC ont été initialement remplacés par des hydrochlorofluorocarbures (HCFC), principalement pour la réfrigération, la climatisation et l’isolation par soufflage de mousse, là où des alternatives respectueuses de la couche d’ozone, par exemple le propane dans la réfrigération domestique, n’étaient pas disponibles.

Bien que les HCFC aient un potentiel d’appauvrissement de la couche d’ozone bien inférieur à celui des CFC qu’ils ont remplacés, ils restent des SAO et de puissants gaz à effet de serre (HCFC-22, HCFC), les plus abondants dans l’atmosphère et ceux dont le potentiel de réchauffement climatique est 1 910 fois supérieur à celui du carbone. dioxyde sur un horizon de 100 ans.

Selon les scientifiques, ces gaz, qui persistent des décennies dans l’atmosphère (20 à 100 ans) et atteignent, pendant ce temps, la stratosphère, se dégradent sous l’action des rayons ultraviolets (UV) solaires et détruisent la couche d’ozone qui retient les dangereux composante du rayonnement solaire.

 
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