l’équipe de France entre sous le feu des projecteurs, escortée de quelques doutes et préoccupée par le contexte politique

l’équipe de France entre sous le feu des projecteurs, escortée de quelques doutes et préoccupée par le contexte politique
l’équipe de France entre sous le feu des projecteurs, escortée de quelques doutes et préoccupée par le contexte politique
Lors d’un entraînement de l’équipe de France, à Paderborn (Allemagne), le 12 juin 2024. FRANCK FIFE / AFP

A l’image du ciel allemand, hésitant en ce mois de juin, il y a une sorte de contraste, d’ombre et de lumière mélangées, sur l’équipe de France de football, alors qu’elle s’apprête à disputer son onzième Championnat d’Europe des nations, lundi 17 juin à 21 heures, contre l’Autriche. .

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Côté lumière, hormis le soleil qui tente occasionnellement de réchauffer la petite ville de Paderborn, près de laquelle les Bleus ont élu domicile le 12 juin dernier, il y a un engouement local. Quatre mille personnes ont assisté jeudi à une séance de formation ouverte au public. Ramenez la tasse à la maisonde Vegedream, et Aya Nakamura aux enceintes, des petits drapeaux et des sourires d’enfants pour entourer les vice-champions du monde, dont le séjour dans ce petit coin rural de Rhénanie du Nord-Westphalie est bien sûr un événement.

Du côté des lumières encore, il y a le regard sur l’Europe du football, qui classe les Français parmi les favoris de la compétition. Une habitude, au vu de leur histoire récente (trois finales disputées lors des quatre dernières grandes compétitions). Sous le signe des deux étoiles qui ornent leur hôtel et leur centre de formation, en référence à leurs titres mondiaux, les Bleus ne renient pas cette ambition. Gagner cet Euro (après ceux de 1984 et 2000), “c’est notre objectif”, a assumé Didier Deschamps dès l’annonce de la liste des joueurs retenus pour le tournoi. Pour celui qui termine sa douzième saison comme entraîneur, il y a une part de défi personnel : en cas de succès, il aura tout gagné au niveau international, comme joueur puis comme entraîneur. Le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, a précisé que les Bleus devaient au moins y aller “en demi-finale”.

Des signaux inquiétants

Mais ce statut de favori est aussi encombrant et cache son poison : la détente, voire l’excès de confiance. Lors de la précédente édition, en 2021, les hommes de Deschamps avaient lourdement chuté face à la Suisse en huitièmes de finale, au terme d’un match où ils s’étaient un temps crus en sécurité. Cette année, il n’y aura plus de droit à l’erreur : le tirage au sort place la France dans un groupe délicat, comprenant l’Autriche, les Pays-Bas et la Pologne. Trois sélections synonymes de défis variés : de la puissance athlétique, de la vivacité, des joueurs de haut niveau. « Il faut garder l’humilité nécessaire pour passer le premier tour »a bien sûr prévenu l’entraîneur.

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Dans cette optique, les performances mitigées des Bleus en 2024 semblent les protéger d’une surestimation de leurs capacités. Car un voile d’obscurité s’est glissé, ces derniers mois, sur l’impression d’ensemble qu’ils dégagent.

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