après la crise de l’ikastola, Pascal Jocou devient le nouveau maire de Briscous

après la crise de l’ikastola, Pascal Jocou devient le nouveau maire de Briscous
après la crise de l’ikastola, Pascal Jocou devient le nouveau maire de Briscous

P.Ascal Jocou est le nouveau maire de Briscous. Dimanche, à l’issue des élections municipales partielles provoquées par la démission de Fabienne Ayensa, la candidate a rassemblé 55,59% des suffrages exprimés. Contre 44,41% de sa concurrente, Fabienne Etchegaray. Ce dernier, député sortant, a traîné comme un boulet la question brûlante de l’ikastola Briscous. Le sort de l’école associative immersive en langue basque a littéralement hanté le scrutin.

En fait, il s’est précipité. Le conflit ouvert entre les parents et la municipalité sur l’avenir de l’établissement a eu raison de la majorité. La fédération ikastola, Seaska, propose de financer la construction permanente de l’école, qui accueille ses 51 élèves dans des bâtiments préfabriqués. Comptez environ 600 000 euros. Mais la conception bute sur les modalités : localisation, dimensions, urbanisme… Jusqu’à la crise et la démission du premier magistrat, lors du conseil municipal du 18 mars. Ce soir-là, une majorité d’élus désavoue Fabienne Ayensa et la reconduit pour un an. la convention par laquelle la Mairie de Briscous met à disposition le terrain d’ikastola.

Deux mois plus tard, Fabienne Ayensa voit son premier adjoint du mandat précédent prendre son fauteuil. Pascal Jocou avait également démissionné. Officiellement pour aider ses enfants dans la ferme familiale. Mais des tensions avec le maire étaient apparues. La nouvelle conseillère pourra compter sur une majorité de 18 élus, contre 5 pour l’opposition de la liste de Fabienne Etchegaray.

Les voix de Camblong

C’était le scénario probable depuis le retrait de la troisième candidate à ce scrutin, Haritza Camblong. Celui-ci n’a pas été maintenu, malgré ses 27,8% au premier tour. Il a placé la question de l’ikastola parmi ses priorités. Fabienne Etchegaray a souhaité « poursuivre le travail commencé, avec le même programme ». Cette prétendue continuité du mandat actuel aura certainement détourné de sa liste électorale marquée par les tensions autour de l’ikastola.

« Il y a eu un transfert de voix de M. Camblong vers M. Jocou. On savait qu’on partait avec un handicap”, a-t-elle analysé avec véhémence dimanche soir. Haritza Camblong n’avait pas donné d’instructions de vote, mais les électeurs ont suivi son regard. C’est évident, si l’on considère l’écart de voix entre les deux finalistes : Pascal Jocou a récolté 168 voix de plus que Fabienne Etchegaray au second tour, alors que la candidate n’avait que 36 voix de retard une semaine plus tard. tôt. Lui a progressé de 261 voix, elle seulement de 129. A noter cependant un volume important de votes blancs ou nuls.

Deux options

Immédiatement après l’annonce des résultats, Fabienne Etchegaray a eu du mal à se projeter dans l’opposition. « Nous verrons comment ça se passe. Être élu pour faire de la construction, oui. Mais… » Et puis cette réflexion, à l’instant : « Je ne peux pas vous assurer que je vais m’asseoir. »

Il y a un espace réservé, à côté de l’école publique, qui pourrait être utilisé pour réaliser le projet ikastola

Pascal Jocou parle d’un « plébiscite » sur son nom. Adressez les remerciements habituels. Constate « une envie de changement ». Lit dans le résultat celui d’« apaisement ». « Nous devons établir un dialogue, rassembler les gens. Lorsque nous nous asseyons autour de la table, nous trouvons des solutions. Je suis convaincu. »

Il faudra qu’il y ait un « dialogue » sur l’ikastola. « Je suis confiant, nous rencontrerons les parents des élèves. » Et leur soumettre deux hypothèses. « Il existe un emplacement réservé, à côté de l’école publique, qui pourrait être utilisé pour réaliser le projet ikastola. Il existe une deuxième option à étudier, en discutant avec le Conseil Départemental : peut-être que le nouveau projet de collège peut offrir des opportunités. »

Une option se concrétisera-t-elle dans les deux dernières années du mandat ? « Nous allons commencer par sécuriser l’ikastola. L’accord ne couvre qu’un an, l’occupation doit être autorisée pendant le temps nécessaire jusqu’à ce qu’une solution durable soit trouvée. » Le sujet va vite arriver sur le bureau du nouveau maire de Briscous.

 
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