Une nouvelle école d’ingénieurs à Cherbourg pour la rentrée 2025 : ce qu’il faut savoir

Une nouvelle école d’ingénieurs à Cherbourg pour la rentrée 2025 : ce qu’il faut savoir
Une nouvelle école d’ingénieurs à Cherbourg pour la rentrée 2025 : ce qu’il faut savoir

Par

Corinne Gallier

Publié le

15 novembre 2024 à 9h11

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L’Écam

Louis-de-Broglie (du nom du prix Nobel de physique de 1929) a été fondée en 1991 par quatre ingénieurs industriels. Elle s’installe à Rennes (Ille-et-Vilaine), sur le campus de Ker Lann, un an plus tard et est reconnue par l’État en 1994. Dans la capitale bretonne, où elle accueille cette année 550 élèves (dont 20% de femmes), l’école délivre trois diplômes d’ingénieur

  • :
  • Ingénieur généraliste en formation initiale ;
  • Ingénieur civil en alternance ;

Ingénieur en alternance en systèmes numériques pour l’innovation industrielle (SNII).

Énergies renouvelablesÀ Cherbourg-en-Cotentin (Manche), elle proposera dans un premier temps une formation d’ingénieur en systèmes numériques pour l’innovation industrielle, sous le statut deapprenti et dansla formation continue

.Dès 2028, il accueillera des étudiants de 3 eannée du cycle d’ingénieur généraliste en formation initiale, sous statut de étudiant

pour des modules spécialisés axés sur les énergies bas carbone, notamment renouvelables. L’établissement prévoit également d’ouvrir uncycle baccalauréat

en 2029.

Ces formations n’existent pas dans le Cotentin, elles seront complémentaires aux enseignements dispensés par Esix.

David Margueritte, president of the Cotentin urban community

Un investissement de près de 20 millions d’euros Si Ecam a choisiCotentin c’est parce qu’elle souhaite se diversifier « en étendant ses racines au sein d’unterritoire économique d’avenir et de commerce international « . Une partie des cours sera dispensée en Anglais

.

L’identification de deux laboratoires liés aux thématiques de formation d’avenir, Lusac (Laboratoire universitaire des sciences appliquées de Cherbourg-en-Cotentin) et Greyc (laboratoire de recherche en sciences du numérique, imagerie biomédicale et multimédia), a également motivé cette école bretonne à se développer. en Normandie.

Cet établissement est soutenu par la Région Normandie et l’Agglomération Cotentin. « La Région, dont la stratégie est extrêmement volontariste en matière d’aide à la création et au développement de nouveaux établissements d’enseignement supérieur, et plus particulièrement d’écoles d’ingénieurs, assurera la maîtrise d’œuvre de la construction », indique le président de l’Agglo. Le coût de l’investissement est estimé àprès de 20 millions d’euros . Il sera déterminé par le choix deemplacement d’installation

: Les Fourches ou l’espace René-Le Bas ? La décision à ce sujet devrait être prise dans les semaines à venir.

Mon René-Le Bas Sous une forme provisoire, l’Ecam prévoit néanmoins unretour à l’école dans le Cotentinà partir de 2025 à l’espace René-Le Bas, où elle prévoit également de construire ultérieurement unrésidence étudiante

.

Douze collaborateurs, dont cinq enseignants et enseignants-chercheurs, sont envisagés pour cette ouverture. En 2030, il devrait y en avoir 24, dont 14 enseignants-chercheurs. « Cette ouverture a été décidée en concertation avec l’Université de Caen. Nous arrivons avec un réel enthousiasme, car ici, dans le Cotentin, il y a unune dynamique économique exceptionnelle

», a déclaré Hubert Maître, le directeur de l’Ecam, invité à présenter son école aux élus.

* : L’Ecam est un établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général (EESPIG), placé sous la tutelle de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP).

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