les alliances, les trahisons, les candidats sont connus… La campagne officielle peut commencer

les alliances, les trahisons, les candidats sont connus… La campagne officielle peut commencer
les alliances, les trahisons, les candidats sont connus… La campagne officielle peut commencer

Les candidats à l’Assemblée nationale avaient jusqu’à 18 heures ce dimanche 16 juin pour se déclarer. Ce sera finalement sans Adrien Quatennens, avec 330 Reconquête… et sans nouveaux alliés pour la Renaissance.

La campagne anticipée des législatives s’est officiellement ouverte ce lundi 17 juin, quelques heures après la fermeture des bureaux de réception des candidatures dans les préfectures. Les candidats à l’Assemblée nationale avaient jusqu’à 18 heures ce dimanche pour se déclarer.

En 2022, ils étaient 6 293 à briguer l’un des 577 sièges en jeu, contre 7 882 en 2017. Le ministère de l’Intérieur devrait communiquer rapidement le nombre de candidats deux ans plus tard, mais il pourrait y en avoir encore moins sur la ligne de départ. , le délai d’une semaine entre l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale et le début de la campagne n’ayant pas permis à nombre de partis de s’organiser. Surtout, malgré cette course contre la montre serrée, les principales formations de gauche (PS, LFI, EELV, PCF) ont scellé cette alliance du Nouveau Front populaire, parvenant à surmonter les divergences ou les guerres d’ego, sur lesquelles avaient peut-être parié. sur Emmanuel Macron pour ouvrir la voie à ses candidats.

A gauche, l’affaire Quatennens vendue

Même le cas d’Adrien Quatennens, dont l’investiture a tendu samedi les partenaires de LFI et même les Insoumis en interne, a fini par être résolu. Ce dimanche matin, le député sortant du Nord, condamné l’an dernier à quatre mois de prison pour violences conjugales, a finalement jeté l’éponge. “Je n’ai plus l’intention que ma candidature soit utilisée contre LFI et le Nouveau Front populaire pour leur nuire, à l’heure où toutes les énergies doivent être mobilisées pour battre l’extrême droite.»il a justifié.
Son mentor, Jean-Luc Mélenchon, a accueilli « une décision courageuse ». Et lui-même, sur France 3, semblait prêt à prendre du recul pour ne pas pénaliser la gauche dans cette campagne. “Si vous pensez que je ne devrais pas être Premier ministre, je ne le serai pas.”dit-il, avant d’ajouter : « Les gens ont répété pendant des jours et des jours que je sème la discorde. J’ai été accusé de tout et n’importe quoi, d’antisémitisme, de ceci, de cela […]. Je ne serai jamais le problème, je serai toujours du côté de la solution. L’ancien candidat à la présidentielle n’a cependant pas pu retenir ses coups contre son « camarade » François Ruffin, s’adressant plus ou moins ouvertement à Matignon qui l’avait durement critiqué la veille.

Zemmour retarde

Si la gauche repart (presque) unie, de l’autre côté de l’échiquier politique, c’est plus complexe. Éric Zemmour, après le gong de 18 heures, a annoncé que son parti La Reconquête n’avait finalement présenté que 330 candidats, malgré la scission avec Marion Maréchal qui a rejoint le RN dans son dos, “afin d’être certain de ne pas nuire à la droite et de ne pas favoriser la victoire de l’islamo-gauchisme”, a-t-il commenté. Les Républicains, en revanche, ont annoncé “la présence de plus de 400 représentants”, notamment dans les quelque 70 à 80 circonscriptions où se présenteront les candidats LR-RN emmenés par Éric Ciotti. Lui-même trouvera un chef d’entreprise en route vers Nice. Les LR ont également annoncé qu’ils n’avaient pas “pas d’accord avec Renaissance, y compris dans les Hauts-de-Seine où on présente des candidats LR face à des ministres sortants dont Gabriel Attal», a prévenu Michèle Tabarot sur LCI.

Vice inextricable

La main tendue par Emmanuel Macron cette semaine »aux femmes et aux hommes de bonne volonté qui, ensemble, auront su dire non aux extrêmes » semble donc pour l’instant ne pas trouver preneur, même les sociaux-démocrates opposés au Nupes il y a deux ans, s’engageant cette fois pleinement dans le Front populaire comme son prédécesseur François Hollande, candidat en Corrèze. Le chef de l’Etat s’est peut-être consolé des sondages plaçant toujours le RN loin devant avec la petite phrase de Kylian Mbappé qui, depuis l’Allemagne, a déclaré « contre les extrêmes »mais quand même… au moment de lancer une quinzaine de campagne express, son parti semble pris dans un étau inextricable.

 
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