Airbnb estime son impact à 115 millions d’euros

Airbnb estime son impact à 115 millions d’euros
Airbnb estime son impact à 115 millions d’euros

Si le Lot-et-Garonne a su développer et promouvoir son tourisme vert, on est encore loin de la pression subie par les départements côtiers, comme les Pyrénées-Atlantiques. Il a cependant été conquis ces dernières années par le phénomène Airbnb, et les chiffres fournis par le groupe attestent de sa puissance économique.

« À l’échelle du secteur des meublés de tourisme, sur la seule année 2023, les visiteurs ont généré 7,7 milliards d’impacts économiques dans les départements ruraux, dont plus de 115 millions d’euros dans le Lot-et-Garonne, et soutenu plus de 1 000 emplois dans le département. département », assure le groupe, à qui « Sud Ouest » a demandé ces données.

« En 2023, les locations de courte durée ont généré plus de 43 milliards d’euros de revenus totaux pour les communes françaises, dont 7,7 milliards d’euros dans les départements ruraux, tout en contribuant à près de 1 % au produit intérieur brut (PIB) français, selon une nouvelle étude de Deloitte. . »

Plus en détail, dans le Lot-et-Garonne, près de 600 000 nuitées ont été réservées par les voyageurs en location courte durée. 83% provenaient de voyageurs en provenance de France. Tout le monde a dépensé en moyenne 93 euros par jour, soit plus de 115 millions d’euros de dépenses totales, soutenant plus de 1 000 emplois. Les séjours et dépenses des voyageurs ont généré 13 millions d’euros de recettes fiscales pour l’État et les communes. « Airbnb a payé plus de 270 000 euros de taxe de séjour pour le compte des hôtes en 2023, dont plus de 32 000 euros pour la ville d’Agen. »

Le groupe met en avant la diversité de ses offres pour expliquer son succès. « Ils répondent à des envies et des besoins différents, selon le nombre de voyageurs (célibataires, en couple, en famille…), le niveau de service et de confort attendu, la durée des séjours, les hébergements disponibles dans des lieux parfois insolites. zones de cheminement. »

Concurrence hôtelière ?

Pour autant, la progression d’Airbnb pourrait-elle représenter une concurrence dangereuse pour l’hôtellerie traditionnelle ? Tandis que le groupe affirme que « de nombreux établissements hôteliers, souhaitant accroître leur visibilité et leur activité, sont également référencés sur la plateforme ». Les hôteliers villeneuvois ont récemment exprimé dans les colonnes de « Sud Ouest » leurs craintes concernant ces locations de courte durée, un effet qui aurait été accentué après le Covid.

“C’est une concurrence pour nos hôteliers pour l’hébergement touristique, c’est une certitude”, selon Adrien Pedrazzi, président départemental de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), qui relativise. « Derrière cela, cela peut se répercuter sur la restauration, sur les visites, sur la consommation sur place. Et nous ne sommes pas dans des zones ultra-touristiques comme au Pays Basque, où l’offre d’Airbnb est énorme. Et nous avons obtenu une législation qui rend ce système moins lucratif. Mais au niveau national, l’Umih poursuit Airbnb. »

 
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