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dans l’Aude, après une folle semaine, place à la campagne éclair pour 25 candidats

dans l’Aude, après une folle semaine, place à la campagne éclair pour 25 candidats
dans l’Aude, après une folle semaine, place à la campagne éclair pour 25 candidats

Après une semaine marquée par les répercussions audoises des crises qui ont déchiré la scène politique nationale suite aux élections européennes et à la dissolution, l’heure est à la campagne pour les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet. Avec un « casting » réduit à 25 candidats, 10 de moins qu’en 2022. Et de nombreuses questions qui accompagnent le rendez-vous du 1er tour dans les trois circonscriptions du département.

Après l’étonnement, l’excitation

Dimanche 9 juin. Dans l’Aude, les résultats des européennes chutent, commune après commune. Confirmant la tendance nationale esquissée au 20 heures Avec le Rassemblement national (RN) loin devant. Très loin devant. Plus encore qu’à l’échelle nationale, puisque la liste Bardella terminera la soirée avec 40,57% dans l’Aude. Pour les chefs de partis départementaux, à l’exception de Maxime Bot (RN) comblé par un « une nouvelle ère qui s’ouvre »l’heure est à l’étonnement.

Avant de réagir à l’autre coup de tonnerre, la dissolution de l’Assemblée et la convocation d’élections législatives les 30 juin et 7 juillet. Point de départ d’une folle semaine. Dans l’Aude, les contrecoups des séismes politiques nationaux se font sentir. Chez les Républicains, dont le président de l’Aude, Bernard Tondereau, a rapidement dénoncé l’alliance avec le RN prônée par Eric Ciotti. A la Reconquête, où l’exclusion de Marion Maréchal convainc Axel Roulliaux de renoncer à sa candidature le 1D circo, et d’appeler à voter pour le RN sortant Christophe Barthès. Dans les rangs de la gauche aussi : en attendant que la fumée blanche du Nouveau Front populaire monte de Paris, les partis mettent les bouchées doubles.

Au PS Aude, le 11 juin, nous transmettons les candidatures agréées par l’office fédéral au niveau national. Le 2e, Nicolas Sainte-Cluque, désigné, sera finalement le remplaçant de l’élue EELV Viviane Thivent. Pour le 1D, il faut choisir entre Sophie Courrière-Calmon, candidate en 2022, et Valérie Dumontet, vice-présidente du Département de Lézignan, finalement désignée. En vain, puisque le territoire sera attribué à LFI.

Avant la surprise du leader, vendredi 14 juin, et la nomination du porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste, Philippe Poutou : un choix qui déclenche la colère du PS, et mènera à la candidature du PRG Aurélien Turchetto. Dernier rebondissement dans ce cercle de tous les possibles. Où l’ancien député et maire PS de Carcassonne, Jean-Claude Perez, portera les couleurs de la majorité présidentielle. Pendant ce temps, jeudi 13 juin, les trois RN sortantes ont fièrement posé pour les réseaux sociaux devant la préfecture, où elles ont déposé leur candidature.

Un casting forcément réduit

Neuf candidats sur 1D circonscription (Carcassonne-Lézignan), huit au 2e (Narbonne) comme le 3e (Carcassonne-Castelnaudary-Limoux). Ce dimanche 16 juin, à 18 heures, la préfecture de l’Aude a officialisé le « casting » des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet. Il y en aura donc 25 pour trois sièges, avec cinq « partis » capables de se livrer à tous les cirques. : le RN, le Nouveau Front populaire, la majorité présidentielle, et Reconquête. Mais aussi Lutte Ouvrière, comme en 2022 (en récoltant entre 0,64 % et 1,52 % des voix). Une liste courte, si l’on pense aux 38 scrutins qui, il y a à peine une semaine, étaient soumis au choix des électeurs pour les européennes. 25 prétendants, soit dix candidats de moins qu’en 2022. Pour la 1D fois dans le 21e siècle en six élections législatives (2002, 2007, 2012, 2017, 2022, et donc 2024), aucun cirque n’aura plus de 10 prétendants au siège de député. Il faut remonter à 1993, avec neuf candidats sur 1D et 3eet huit le 2etrouver des traces d’un engagement aussi « modeste ».

Il n’est pas nécessaire d’être un grand clerc pour en comprendre les raisons. Entre l’alliance de gauche et le rythme du scrutin, avec une petite semaine donnée pour pouvoir mobiliser, le vivier de candidats potentiels s’est réduit. Comme en 2022, le 3eLes Républicains ne peuvent pas s’aligner sur un seul cirque : ce sera le 2een 2024. Un parti dont le président de l’Aude pointe la campagne éclair à venir : “Le délai est trop court, on prive les parties de la parole.” Les candidats déclarés n’ont en tout cas pas attendu : du marché d’Espéraza, mercredi, pour le RN Julien Rancoule, aux Halles de Narbonne, ce dimanche, pour EELV Viviane Thivent, les marchés ont vu défiler les prétendants.

Quel scénario le 30 juin ?

A partir du lundi 10 juin, le 3 sortanteJulien Rancoule, a exprimé ses espoirs : « Normalement, une législature donne une prime au vainqueur de l’élection présidentielle. Ici, le bonus est pour nous, avec les Européens.» À suivre. Car entre un vote de liste européen proportionnel à un tour et des élections législatives nationales à la majorité uninominale à deux tours, l’écart est béant.

D’autant qu’avant de remporter le siège ou de renouveler leur mandat le 7 juillet prochain, les candidats devront passer le 1euh tour, et ces 12,5% d’inscrits requis pour se qualifier au 2n / A. En 2022, le 2e Circo, seul le RN Frédéric Falcon avait franchi le seuil, et le député sortant de la majorité présidentielle Alain Perea n’avait accédé au second tour qu’en tant que candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix après lui. 12,5% : un seuil qui pourrait, compte tenu du faible nombre de candidats, être plus facile à atteindre d’ici le 30 juin 2024.

Mais pour que cela se produise, il faudrait aussi que l’abstention n’atteigne pas les sommets de 2022, avec jusqu’à 51,59% enregistrés au 1euh visite guidée du quartier Narbonnaise. Une inconnue, entre autres, et autant de questions : l’Aude RN confirmera-t-il son rang de 1euh quitté le département ? L’union de la gauche va-t-elle faire pencher la balance ? La majorité présidentielle saura-t-elle rebondir, deux ans après avoir perdu ses trois sièges audois ? Réponse(s) dans deux semaines. Avant un second tour où, sans doute, les propos d’Aragon, décidément populaires en période électorale, devraient à nouveau être à la mode : «Quand le blé est sous la grêle, Fou qui se montre délicat, Fou qui pense à ses querelles Au cœur du combat commun.»

 
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