Retour aux sources pour ces bénévoles

Retour aux sources pour ces bénévoles
Retour aux sources pour ces bénévoles

Ils ont l’amour du sport et l’esprit olympique profondément ancré dans leur cœur. Léa Blandin et Jean-Marie Banos s’apprêtent à plonger dans la grosse machine des Jeux Olympiques de Paris 2024, en tant que bénévoles.

Un plan lancé il y a plus d’un an, lors de l’appel à candidatures auprès des volontaires. « Nous avons rempli plusieurs questionnaires, qui nous interrogeaient sur notre appétence pour le sport, nos disciplines pratiquées, nos expériences sportives… C’était un long processus », résume Léa Blandin.

Pour le natif de Nevers, qui vit à Québec et à Montréal depuis 1997, cet événement était un incontournable. « Je ne suis pas un sportif de haut niveau. J’ai toujours aimé le sport, surtout depuis mon arrivée à Montréal. Je fais du bénévolat dans le sport, qu’il s’agisse de marathons (Marathon de Montréal par exemple) ou d’événements sportifs majeurs. Je suis également très impliqué dans le parasport (rugby en fauteuil roulant, basket-ball en fauteuil roulant, boccia, etc.). J’aime tellement le sport que j’ai envie d’aider les autres à pouvoir les pratiquer dans les meilleures conditions », explique le jeune retraité de 61 ans.

Son compagnon, Jean-Marie Banos, est né en Ariège, mais «se sent plus québécois» (des rires) ».

“Ma famille a émigré par bateau en 1971.” Le chemin vers l’escrime se dessine, trois ans après son arrivée. « J’ai commencé l’escrime en 1974, à Chibougamau (Québec). J’ai pratiqué les trois armes, mais je suis rapidement passé à l’épée. » Jusqu’à la consécration : « J’ai eu ma première sélection dans l’équipe canadienne de sabre en 1981, lors de mes premiers championnats du monde avec l’équipe, à Clermont-Ferrand ».

50 ans d’escrime

La suite sera ponctuée d’aventures olympiques. “J’ai participé à quatre Jeux olympiques : en 1984 à Los Angeles, en 1988 à Séoul, en 1992 à Barcelone et en 1996 à Atlanta.” De bons résultats, dont une onzième place en 1986 aux Championnats du monde de Sofia et des classements réguliers dans le top 20-30 aux autres Championnats du monde, complètent une magnifique carrière qui s’achève à l’âge de 34 ans.

Jean-Marie Banos basculera alors de l’autre côté des pistes. « J’ai étudié pour devenir maître d’armes. J’ai complété mon master devant plusieurs masters européens. » D’abord professeur de sport dans un collège privé de Montréal, Jean-Marie Banos retrouve l’ambiance olympique, devant l’entraîneur de l’équipe canadienne de sabre. « J’ai entraîné la sélection en 2004 à Athènes et en 2008 à Pékin. En 2021, j’ai accompagné le seul épéiste canadien qui avait été sélectionné. »

Jean-Marie Banos a pris sa retraite l’an dernier, après quarante ans d’enseignement et cinquante ans d’escrime. Mais sans perdre son amour du sport. Il suivra également de près deux sabreurs canadiens aux Jeux olympiques de Paris : Pamela Brind’Amour et François Cauchon. Tout en étant bénévole. « Je serai présent au Stade de France pour les épreuves d’athlétisme des Jeux Olympiques et Paralympiques », explique-t-il.

Redonner aux autres

Léa Blandin sera, quant à elle, bénévole aux Jeux olympiques pour le centre d’information technique d’athlétisme. « Je serai également présent aux épreuves de boccia, pour les Jeux paralympiques. Je suis heureux de pouvoir aider les athlètes à réaliser les meilleurs Jeux possibles, dans des conditions optimales. »

« J’ai une certaine expérience des Jeux Olympiques. Je suis heureux de les revivre, avec l’envie de redonner aux autres ce que le sport et l’escrime m’ont apporté. C’est aussi pour moi un retour aux sources, à Paris. J’aime les relations humaines. C’est incroyable dans un tel événement. Les Jeux de Paris seront fantastiques», assure Jean-Marie Banos.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Philippe Giannoni évoque son tour de France à vélo
NEXT une visite guidée de Montréal et de ses murales en vélo électrique – .