Le Maroc parmi les 10 premiers bénéficiaires des flux financiers publics internationaux, selon un rapport

Le Maroc parmi les 10 premiers bénéficiaires des flux financiers publics internationaux, selon un rapport
Le Maroc parmi les 10 premiers bénéficiaires des flux financiers publics internationaux, selon un rapport

Un nouveau rapport montre que l’engagement du Maroc en faveur du développement durable lui permet d’attirer d’importants financements internationaux.

Il s’agit de la dernière édition du rapport de suivi des ODD publié par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), la Banque mondiale, la Division de statistique des Nations Unies (UNSD) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ce document montre, en effet, que le Maroc est classé 9ème bénéficiaire des flux financiers publics internationaux en faveur des énergies renouvelables (ER), avec 5,6 milliards de dollars durant la période 2010-2022. La majorité de ce montant est destinée à l’énergie solaire, devant l’énergie éolienne, les autres énergies renouvelables et l’hydroélectricité.

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Le Royaume arrive ainsi en deuxième position dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), juste derrière l’Égypte (5,7 milliards de dollars). Le classement est dominé par l’Inde qui a reçu 15,6 milliards de dollars.

Dans l’ensemble, le rapport note que les énergies renouvelables ont affiché une croissance »robuste» au cours des deux dernières années, alors que les rythmes d’amélioration de l’efficacité énergétique se redressent progressivement et de manière vigoureuse, après la baisse observée suite à la pandémie de Covid-19, même si ces avancées ne suffisent pas à garantir l’atteinte de l’objectif fixé pour les ODD.

L’urgence d’accélérer les investissements dans les énergies renouvelables

L’ODD, rappelle le rapport, consiste à garantir, d’ici 2030, l’accès pour tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable. Il s’agit notamment de garantir l’accès universel à l’électricité et à des méthodes de cuisson propres, de doubler les taux d’amélioration de l’efficacité énergétique et d’augmenter considérablement la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. mondial.

Les auteurs du rapport insistent sur la nécessité de prendre des actions concrètes immédiates pour atteindre ces objectifs, et notamment remédier aux fortes disparités observées au niveau des investissements dans les énergies propres, qui restent concentrés à 80% dans 25 pays en 2022.

Pour ce faire, Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA note que «la communauté internationale doit prendre conscience de l’urgence d’accélérer les investissements dans les infrastructures d’énergies renouvelables et les technologies durables, en mettant l’accent sur les économies les moins avancées et les économies en développement.« .

 
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