Dakar, 14 juin (APS) – Le Sénégal, pour mieux lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, en mettant en œuvre des procédures d’identification, de déclaration et de stockage, tout en imposant « des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives », souligne le dernier rapport de l’Action intergouvernementale. Groupe de lutte contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).
« Le Sénégal a révisé sa stratégie de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LAB/CFT) sur la base de la mise à jour de son évaluation des risques BC/FT », indique le GIBA dans son rapport 2023. .
Il note que le pays a ainsi « institué une approche basée sur les risques dans le contrôle des organisations à but non lucratif et mis en place des procédures d’identification, de reporting et de stockage ».
Le Sénégal a également « mis en place une approche basée sur le suivi des informations sur les bénéficiaires effectifs en vue d’améliorer la transparence des personnes morales et des constructions juridiques ».
Selon le GIABA, les autorités ont également « appliqué un contrôle axé sur les risques de BC/FT aux entités déclarantes et imposé des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives ».
« Les autorités compétentes ont publié des lignes directrices et dispensé des formations aux entités déclarantes », peut-on encore lire dans le rapport du GIABA 2023, selon lequel un registre des « bénéficiaires effectifs a été institué pour enregistrer et maintenir des informations complètes et mises à jour sur les bénéficiaires effectifs. des personnes morales et des constructions juridiques ».
Le Sénégal a également mis en place un dispositif relatif aux sociétés de financement collaboratif, ajoute le rapport, avant de noter que « le suivi et le contrôle des organisations à but non lucratif (OBNL) en fonction du risque ont [aussi] commencer”.
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