« Nous n’avons plus le droit à l’erreur »

Les producteurs de pommes de terre en Belgique sont contraints de planter plus tard cette année en raison des conditions météorologiques : des températures basses après de fortes pluies. “Ce qui comportera des risques en fin de saison lorsqu’il faudra récolter”, commente vendredi Pierre Lebrun, ingénieur agronome à la Fiwap, la filière wallonne de la pomme de terre.

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Habituellement, les plants de pommes de terre sont plantés entre le 10 avril et le 15 mai. Or, au 1er juin, « nous n’en avions pas planté la moitié, donc nous sommes environ deux mois plus tard que la normale », constate M. Lebrun.

Les pluies ont empêché les semis et les températures étaient basses début juin, soit des « conditions très difficiles » qui ont déjà perturbé la levée et l’état des cultures, précise-t-il.

Cela aura des conséquences sur la récolte 2024 : « pour les variétés qui nécessitent entre 120 et 140 jours de culture, on se retrouvera en début d’automne avec des récoltes à peine terminées, donc la récolte ne pourra sans doute pas ne pas démarrer ». à la date normale.

Les producteurs de pommes de terre seront donc obligés de « prendre des risques à l’automne, s’il y a des gelées ou des pluies continues ». Une partie du rendement pourrait donc être compromise.

Les producteurs “accumulent les problèmes cette année, même ceux qui ont commencé tôt, l’usine n’a rien fait de bon avec de l’eau et des températures trop basses”, déplore l’agronome.


« Si nous voulons une récolte correcte, nous n’avons plus le droit à l’erreur, il ne faut qu’elle soit ni trop chaude, ni trop froide, ni trop sèche, ni trop humide, dans le délai de quatre mois qu’il nous reste », conclut ce représentant de le secteur wallon.

 
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