Crémer sélectionné pour le Vendée Globe, Dalin au sommet, Goodchild sans mât… Ce qu’il faut retenir de la Transat New York Vendée

Crémer sélectionné pour le Vendée Globe, Dalin au sommet, Goodchild sans mât… Ce qu’il faut retenir de la Transat New York Vendée
Crémer sélectionné pour le Vendée Globe, Dalin au sommet, Goodchild sans mât… Ce qu’il faut retenir de la Transat New York Vendée

Il lui reste cinq mois pour aiguiser encore un peu ses atouts : « Il faut vraiment apprécier et savourer les victoires et les podiums, car je pense qu’ils vont devenir beaucoup plus rares. Il y a désormais beaucoup plus d’équipes compétitives et de nombreux skippers peuvent obtenir de bons résultats. Il a pourtant laissé des traces et des esprits en ce mois de juin.

  • 2 Crémer qualifiés et sélectionnés pour le Vendée Globe… Violette Dorange aussi

    Son partenaire Banque Populaire l’avait évincé, n’ayant pas la certitude qu’elle parviendrait à se qualifier à temps. En bouclant jeudi la transatlantique New York Vendée Les Sables d’Olonne, Clarisse Crémer a néanmoins validé son ticket pour le Vendée Globe. Le skipper de « L’Occitane en Provence » n’aura pas besoin d’attendre la wild card pour être sûr d’être sur la ligne de départ du Vendée Globe le 10 novembre prochain.

    En effet, dans le système de sélection, qui se base sur le nombre de miles cumulés entre 2022 et 2024, il occupe la 37e place. Et ce n’était pas facile. Elle a failli abandonner The Transat CIC ce qui l’aurait privée d’un nombre de milles important.

    En terminant la transatlantique New York Vendée à la 16ème place, Clarisse Crémer a décroché son ticket pour le Vendée Globe. (Photo Jean-Louis Carli/Aléa)

    Là, entre New York et Les Sables d’Olonne, il fallait absolument finir : « Pour moi, l’essentiel était de finir cette course. C’était fastidieux. J’ai quand même cassé une cloison en sortant et ça a fait longtemps. Il n’est pas facile de s’y retrouver avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Se dire qu’il faut absolument finir. Cela a évidemment beaucoup influencé mes choix sur l’eau. J’avais vraiment peur d’avoir un problème et c’était dur. A chaque moment de doute, je me rappelais que l’objectif était le Vendée Globe. Aujourd’hui, nous sommes récompensés.

    Violette Dorange a aussi son ticket : elle accroche fidèlement la dernière place de la sélection.

  • 3 Qui est en dérogation pour le Vendée Globe ?

    Hormis Sam Goodchild, victime d’un démâtage, tous les concurrents engagés dans le New York Vendée Les Sables sont arrivés au terme de cette dernière course en solitaire qui s’est révélée très profitable. Notamment en nombre de milles pour les skippers en course pour la sélection du Vendée Globe.

    Il y a 40 billets : 13 sont déjà pris par les nouveaux bateaux

    , il reste donc 27 places pour 30 candidats. Les 4 755 milles proposés par cette course étaient importants pour ceux qui avaient le moins de milles.

    Il reste désormais deux skippers plus un pour une wild card : le Suisse Oliver Heer et le Britannique James Harayda sont 41e et 42e. Mais Oliver Heer risque d’être convoqué par le jury international suite à des soupçons d’assistance lors de la Transat CIC…

  • Et il y a le cas de François Guiffant, dont le bateau a obtenu une dispense de classe alors qu’il n’est hors classe que six mois… Mais le skipper du Sud Finistère a dit haut et fort qu’il ne souhaitait pas prendre la place d’un skipper qui j’ai tout fait à la perfection. Il faudra donc attendre la distribution de la wild card pour savoir lequel de ces hommes débutera : réponse le 2 juillet !

    4 Sam Goodchild sans mât

    Pendant le match, Sam Goodchild démâte au large des Açores. Un coup dur dans la préparation du Vendée Globe qui se déroulait comme sur des roulettes. « Je n’aime pas casser et ce démâtage est une déception. C’est le lot des marins de course au large. Nous nous adaptons. J’ai pu dresser une liste relativement exhaustive de ce que j’ai pu sauver et de ce qui a été perdu. Je relativise ce qui m’arrive en me disant qu’il vaut mieux que cela se fasse maintenant plutôt que l’automne prochain », raconte le skipper britannique de Vulnerable.

    Au large des Açores, Sam Goodcilhd a démâté. Il lui reste cinq mois pour trouver un mât et refaire tous les réglages.
  • Au large des Açores, Sam Goodcilhd a démâté. Il lui reste cinq mois pour trouver un mât et refaire tous les réglages. (Photo Sam Goodchild)

    5 favoris sont prêts

    Hormis Charlie Dalin, vainqueur aux Sables, les autres favoris ont également tenu leur place. Seul Sam Goodchild, bien dans le match jusqu’aux Açores, n’a pas pu aller au bout à cause d’un démâtage (lire ci-dessous).

    Deuxième de la transatlantique aller, Boris Herrmann, cinquième du dernier Vendée Globe, a de nouveau pris la deuxième place d’une transatlantique en solitaire. « Il est désormais à un très haut niveau. Boris est très constant et c’est un adversaire à surveiller», a félicité Charlie Dalin.

    Le skipper allemand de Malizia Seaexplorer, parti acquérir de l’expérience et de la confiance sur le tour du monde en équipage, a glissé : « Nous n’avons plus de problèmes techniques, les foils et les voiles contribuent aussi à gagner en performance. Je profite pleinement de mon bateau. Je le connais de plus en plus, je l’apprécie de plus en plus aussi.

    Audacieux, en empruntant une route du nord face à ses concurrents, il continue de progresser et sera l’un des hommes à suivre lors du prochain tour du monde en solitaire. Trois autres favoris ont montré qu’ils étaient là et qu’il fallait compter sur eux.

    “Accepter que c’est plus difficile parfois pour que ça aide à progresser”

    A commencer par Jérémie Beyou, frustré par son abandon de The Transat CIC, il a voulu prouver que le potentiel était là : « C’était important que le bateau soit devant, qu’il soit à l’arrivée, qu’il soit sur le podium… Il donne confiance et renforce la dynamique pour l’avenir. Se retirer de The Transat CIC permet un défi technique intéressant mais d’un point de vue sportif, cela ne sert à rien. Mais il fallait peut-être passer par là avant le prochain Vendée Globe… »

    Thomas Ruyant, cinquième, n’a pas participé à la transatlantique aller : « Je pense que je suis à ma place dans cette transatlantique. Je n’ai ni inquiétude ni appréhension, surtout pas avec le Vendée Globe en tête. C’est une forme de vulnérabilité que j’ai assumée car elle met en évidence et contraste de nombreux points forts de notre projet.

42. James Harayda 12 402 milles43. François Guiffant 11 880 milles

 
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