Élections législatives 2024. Le nouveau Front populaire « n’est pas Nupes 2 », assure Raphaël Glucksmann

Élections législatives 2024. Le nouveau Front populaire « n’est pas Nupes 2 », assure Raphaël Glucksmann
Élections législatives 2024. Le nouveau Front populaire « n’est pas Nupes 2 », assure Raphaël Glucksmann

On n’avait plus vraiment de ses nouvelles depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. L’eurodéputé et leader de Place publique, Raphaël Glucksmann s’est exprimé sur un ton sérieux ce vendredi 14 juin 2024, sur France Inter. Il a d’abord écrasé Emmanuel Macron, qui “décidé de cette dissolution avec trois ou quatre conseillers”, « a plongé la France dans le chaos et ouvert les portes à l’extrême droite ». “Il joue avec les institutions comme on joue au poker, il a commis une immense erreur dont il devra répondre devant l’Histoire”il dit.

Des lignes “loin de ce que défendait LFI”

Raphaël Glucksmann est ensuite revenu sur les jours qui ont suivi, et les négociations “dur” qui s’est déroulé entre le Parti socialiste, les Écologistes, la France Insoumise et le Parti communiste pour constituer une union des forces de gauche. Forger ce nouveau « Front populaire » “C’était un rapport de force idéologique”il accepte, avant d’énumérer les “lignes rouges” qui a fondé la coalition. « Il existe un engagement extrêmement clair en faveur d’un soutien indéfectible à l’Ukraine », “Nous avons obtenu que les massacres du 7 octobre soient qualifiés de terroristes” et des engagements sur “lutte contre l’antisémitisme”.

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Le « Front populaire » “ce n’est pas Nupes 2il a continué. Il y a eu un renversement du rapport de force [après le score de PS-Place publique aux Européennes, N.D.L.R.] et c’est pourquoi le projet a évolué dans des directions très éloignées de ce que LFI défendait jusqu’à présent. Je comprends que les gens peuvent être abasourdis, déçus ou même trahis. Je leur dis : fermez les yeux et imaginez le 7 juillet : 300 députés RN à l’Assemblée, Thierry Mariani aux Armées, Marion Maréchal à la Culture… ».

Pas candidat au poste de Premier ministre

S’il admet avoir voulu construire « un pôle social-démocrate »Raphaël Glucksmann insiste sur le fait que “la seule chose qui compte [ses] yeux, c’est que le Rassemblement National ne gagne pas ces législatives”. Et « La seule façon d’y parvenir est d’unir la gauche »souligne-t-il.

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Avec qui comme potentiel Premier ministre ? “Il n’y aura pas un seul leader, il y aura différentes incarnations”, a soutenu l’eurodéputé. Finalement, ce ne sera pas Mélenchon. Nous avons besoin de quelqu’un qui crée le consensus, d’une figure qui puisse rassembler les gens au-delà de cela. ». Sur Laurent Berger, un profil qu’il a proposé, “Je pense que les politiques ont échoué et nous avons besoin d’un chiffre apaisant”. François Ruffin, Boris Vallaud, Valérie Rabault… Raphaël Glucksmann estime qu’il y a “beaucoup de candidats infiniment plus consensuels” que Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre du Nouveau Front populaire. Lui-même n’est pas candidat, assure-t-il.

 
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