L’effondrement de l’immobilier en Loire-Atlantique

L’effondrement de l’immobilier en Loire-Atlantique
L’effondrement de l’immobilier en Loire-Atlantique

Le cri d’alarme a été lancé il y a deux mois : en avril 2024, les professionnels du BTP ligériens prédisaient une crise du secteur. Elle fait tristement écho aux données relatives au marché immobilier révélées jeudi 13 juin par la Chambre interministérielle des notaires (qui comprend la Bretagne historique).

S’il fallait retenir un chiffre, ce serait ce pourcentage : 31,2%. Elle correspond à la baisse des volumes de transactions en Loire-Atlantique (au nombre de 4 527) entre les premiers trimestres 2023 et 2024. La forte hausse des taux d’intérêt contribue largement à ce constat.

Le département apparaît comme un « mauvais » élève puisque des cinq que compte la Bretagne historique, c’est celui où, bien qu’enregistrant le plus grand nombre de transactions, la baisse est la plus prononcée.

La Baule, commune la plus chère du littoral

Les prix au m² sont impactés. Certes, c’est en Loire-Atlantique que les prix médians sont les plus élevés de tous les départements de la Bretagne dite historique. Mais ils se dévissent.

Pour les appartements en immeuble ancien (3 550 €/m² en moyenne), la baisse est de 5,7 % sur un an. Le nouveau ? Il baisse de 2,3% (4 590 €/m²). Côté maisons, là encore la tendance est négative : -3,7% pour les maisons anciennes (prix médian de 284 000 €). D’ailleurs, le prix médian d’une maison à Nantes est de 430 000 €, donc plus élevé qu’à Saint-Nazaire (284 500 €), moins qu’à Rennes (490 000 €).

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Un zoom sur le littoral est également instructif. C’est à La Baule que le prix médian d’une maison ancienne est le plus élevé (625 000,00 €, -3,1 % sur un an), suivi de Pornichet (523 600, +4,7 %) et du Pouliguen (463 200 €, + 0,8 %). En queue de peloton, La Bernerie-en-Retz (305 000 €, -3,3%).

Dernier enseignement de cette étude et non des moindres, celui sur le profil des acheteurs (maisons et appartements). 81 % viennent de Loire-Atlantique, et contrairement aux idées reçues, seulement 6 % viennent d’Île-de-France. Enfin, un peu moins de la moitié (44 %) ont moins de 40 ans, 20 % ont plus de 60 ans.

 
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