Le maire de Bourneville-Sainte-Croix dans l’Eure, commune de 1.300 habitants proche de Pont-Audemer, a été victime d’une agression physique ce dimanche 9 juin. Gwendoline Presles est intervenue demander à trois personnes ivres de quitter le terrain de football où se déroulait un tournoi.
L’agresseur condamné par la justice
Parmi les trois personnes, une femme et deux hommes. “Si la jeune femme et l’un des deux hommes ont accepté de partir, le troisième ne l’a pas entendu de la même oreille. Il a commencé par m’insulter et a fini par me cracher dessus. J’ai pris mon téléphone pour appeler la police et j’ai reçu une tape sur la main pour que mon téléphone tombe», précise Gwendoline Presles.
“Finalement, sa copine lui a dit de partir et je suis resté avec les membres du club de football. Il s’est retourné, est revenu vers moi et m’a giflé. Entre-temps, la gendarmerie est arrivée et les a emmenés», poursuit l’édile.
Le maire a porté plainte. L’agresseur de l’édile a été jugé ce mardi en comparution immédiate au tribunal d’Evreux. “Il était condamné à 18 mois de prison», explique le maire présent à l’audience. “Un de ses amis, qui avait insulté la police mais ne m’avait pas agressé, a été condamné à un an de prison.», ajoute Gwendoline Presles.
“Nous ne sommes pas élus pour cela. Quand ça arrive aux autres on se dit que c’est injuste et terrible et quand ça finit par nous arriver, on se dit que ça ne doit pas devenir une chose récurrente», conclut le maire de la ville. Gwendoline Presles dit avoir trouvé «confort» dans les messages d’assistance qu’elle a reçu, “habitants, services de gendarmerie et services de l’Etat« .
