Abdellatif Miraoui: le mouvement de boycott n’affectera pas l’année universitaire

Abdellatif Miraoui: le mouvement de boycott n’affectera pas l’année universitaire
Abdellatif Miraoui: le mouvement de boycott n’affectera pas l’année universitaire

JavaScript est désactivé ! Pourquoi voulez-vous le faire ? Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur Web !

« Après avoir répondu à la majorité des doléances des étudiants en médecine, le gouvernement a décidé de maintenir la deuxième partie des examens malgré le mouvement de boycott du 26 juin », nous révèle Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

« Les étudiants présents aux examens représentaient 10 à 20 % du nombre total »

Précisant que leur taux de fréquentation dépend des facultés, le ministre de tutelle confirme que les étudiants ayant assisté à la première journée d’examens, mercredi 26 juin, représentaient 10% à 20% de ceux qui avaient reçu une convocation pour passer leurs examens.

Tout en confirmant indirectement le succès du mouvement de boycott lancé par la Commission Nationale des Etudiants en Médecine et Pharmacie, notre interlocuteur affirme que la deuxième partie des examens se poursuivra normalement. “Il n’y a aucune contre-indication” pour l’annuler.

« La poursuite du mouvement est incompréhensible »

Concernant les raisons qui ont poussé 80% à 90% des étudiants à suivre le boycott, le ministre juge cette situation “incompréhensible”, après toutes les rencontres avec les représentants de la Commission Nationale des Etudiants en Médecine et Pharmacie qui, selon lui, avaient fait permet de répondre à leurs doléances.

« Notre gouvernement a fait beaucoup d’efforts pour accéder à la majorité de leurs revendications légitimes ; Je pense qu’ils ont été contraints de suivre ce mouvement pour des raisons qui nous échappent », s’interroge Abdellatif Miraoui. Les examens du second semestre se poursuivront, ajoute-t-il, et ceux qui ne se présenteront pas devront en assumer la responsabilité.

“Il n’y aura pas d’année blanche”

Interrogé pour savoir si le boycott massif des examens n’engendrerait pas une année blanche, le ministre estime que ce ne sera absolument pas le cas, car de nombreux étudiants ont suivi des cours dans les différentes facultés et ont réagi en se présentant de nouveau à la session d’examens.

« Pour qu’il y ait une année blanche, il faut que les examens soient annulés tout au long de l’année académique, mais ils se poursuivront normalement avec la session de rattrapage qui aura lieu fin juillet », a déclaré Abdellatif Miraoui, pour qui le calendrier ne sera pas bouleversé.

« Aujourd’hui, la balle est dans le camp des étudiants »

Estimant que la situation actuelle n’était pas souhaitée par son gouvernement, le ministre a déclaré vouloir continuer à œuvrer pour que les jeunes se responsabilisent en passant leurs examens dans de bonnes conditions. “Nous nous sommes pleinement mobilisés pour protéger les étudiants victimes de ce mouvement et qui ont peur de s’exprimer, mais nous ne pouvons pas faire plus pour les autres car nous avons déjà fait beaucoup d’efforts.”

Son gouvernement, assure-t-il, n’est pas dans une logique d’affrontement. Sa porte est toujours ouverte, mais la balle est désormais dans le camp des jeunes étudiants pour reprendre leurs études universitaires.

La situation actuelle ne changera rien à la prochaine rentrée académique, car l’Etat est capable de gérer ce genre de chose, conclut Abdellatif Miraoui.

Vous avez un projet immobilier en tête ? Yakeey & Médias24 vous aident à y parvenir !

© Médias24. Toute reproduction interdite, sous quelque forme que ce soit, sans l’autorisation écrite de la Société des Nouveaux Médias. Ce contenu est protégé par la loi et notamment la loi 88-13 relative à la presse et à l’édition ainsi que les lois 66.19 et 2-00 relatives au droit d’auteur et aux droits voisins.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le dispositif d’accompagnement des locataires en difficulté rendu durable – .
NEXT avec ceux qui ne veulent pas d’enfants – .