Est-il difficile de mesurer ce que les gens mangent ? Pourquoi l’indice de masse corporelle est-il obsolète ? Les oméga-3 sont-ils vraiment bons pour le cœur ? Voici quelques questions auxquelles le podcast répond Voies métaboliquessur lequel collaborent Benoit Arsenault, professeur à la Faculté de médecine, et Marie-Claude Vohl, professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation.
La série mettra en lumière des chercheurs et des cliniciens qui démystifient les sujets affectant la santé métabolique. Les 14 premiers épisodes exploraient entre autres les mythes et réalités concernant le cholestérol sanguin, l’Ozempic et les éléments insoupçonnés qui influencent la santé métabolique comme le sommeil.
Les deux professeurs, affiliés à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, souhaitent combler le fossé important entre les chercheurs, les professionnels de la santé et le grand public à travers ce podcast. «Nous voulons bâtir un pont pour mieux comprendre les enjeux et prendre les décisions nécessaires pour être, individuellement et collectivement, en meilleure santé», explique le professeur Arsenault, également chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.
« Cette initiative représente une opportunité unique de diffuser les avancées scientifiques auprès d’un large public, contribuant ainsi à une meilleure compréhension et une sensibilisation accrue aux enjeux liés à notre santé », souligne le Professeur Vohl, chercheur au Centre NUTRISS – Nutrition, santé et société.
Parmi les enjeux qui préoccupent les deux chercheurs : la progression de plusieurs maladies métaboliques comme le diabète de type 2, et le manque d’investissements pour la prévention. Ils ont également remarqué une augmentation des discours qui rejettent la faute sur les individus et sur leur mauvais comportement. «Nous espérons que notre projet apportera une nouvelle perspective sur la science de la prévention», déclare le chercheur.
« Depuis 40 ans, notre seule approche pour ralentir la progression des maladies cardiométaboliques consiste à dire aux gens qu’ils sont trop gros et qu’ils mangent mal. Il est clair que ces approches culpabilisantes ont causé bien plus de tort que de bénéfice à la population », ajoute le professeur Arsenault.
Le balado, piloté par la Société québécoise de lipidologie, de nutrition et de métabolisme, est disponible sur la chaîne YouTube Voies métaboliques et des plateformes de podcasting telles que Spotify et Apple Podcast.
