Le nouveau parti centriste fédéral critique Élections Canada pour avoir traîné les pieds

Le nouveau parti centriste fédéral critique Élections Canada pour avoir traîné les pieds
Le nouveau parti centriste fédéral critique Élections Canada pour avoir traîné les pieds

En septembre dernier, Dominic Cardy, ancien ministre du gouvernement de Blaine Higgs au Nouveau-Brunswick, annonçait avec enthousiasme le lancement prochain d’un parti politique fédéral « radicalement centriste » appelé le Parti du futur canadien, dont il est le chef par intérim.

Un parti dont l’objectif est d’offrir une solution alternative aux Canadiens pour sortir du l’impasse de l’alternance entre conservateurs et libéraux.

Cinq mois après le dépôt des dossiers d’aval du parti, Dominique Cardy Il cache difficilement sa frustration face à ce qu’il considère comme la lenteur d’Élections Canada, l’organisme responsable de cette validation.

juin, mais nous n’avons pas reçu l’approbation », « texte » : « Nous avions un candidat qui était prêt à se présenter aux élections partielles de Toronto du 24 juin, mais nous n’avons pas reçu l’approbation »} } »>Nous avions un candidat prêt à se présenter aux élections partielles de Toronto du 24 juin, mais nous n’avons pas reçu l’approbationil explique.

L’élection partielle de Toronto n’est pas la seule occasion manquée, selon le député provincial indépendant du Nouveau-Brunswick. Dominique Cardy dit qu’ils ont des candidats prêts à partir à Montréal, à Winnipeg et qu’ils recherchent quelqu’un en Colombie-Britannique.

Nous recevons un énorme soutien de la part des anciens libéraux, conservateurs, néo-démocrates et verts.précise-t-il.

Le Parti du futur canadien attend, entre autres, la validation de son logo et de ses couleurs par Élections Canada.

Photo : Parti du futur canadien

Il se plaint de la bureaucratie et affirme que le parti a fait tout ce qu’il fallait pour obtenir l’approbation.

membres fondateurs du parti. Nous avons envoyé cette liste en janvier. Nous attendons toujours », « texte » : « Nous avons soumis les papiers. Ils procèdent actuellement à des contrôles auprès de 250 membres fondateurs du parti. Nous avons envoyé cette liste en janvier. Nous attendons toujours”}}”>Nous avons soumis les papiers. Ils procèdent actuellement à des contrôles auprès de 250 membres fondateurs du parti. Nous avons envoyé cette liste en janvier. Nous attendons encoreil dit.

Des retards anormaux ?

Dominique Cardy a dit espérer avoir des nouvelles d’Élections Canada dans les prochains jours, puisqu’un candidat et une équipe de campagne sont prêts à Montréal. Cependant, il ne semble pas avoir beaucoup confiance dans l’agence fédérale.

C’est le gouvernement fédéral, peut-être que je ne devrais pas m’attendre à une réaction rapide, malgré tout cela, j’espère que nous pourrons déclencher le nouveau parti dans les semaines à veniril explique.

Si Élections Canada confirme avoir bien reçu une demande d’approbation de la part du Parti du futur canadien, l’agence fédérale précise que des vérifications sont toujours en cours sans pouvoir fournir de précisions sur le délai qu’elles prendront.

La première étape est qu’Élections Canada doit confirmer que la liste des membres fournie par le parti dans le cadre de sa candidature est légitime et qu’ils soutiennent la candidature du parti.explique Matthew McKenna, responsable des communications de l’agence fédérale.

Il n’est pas vraiment possible de fournir un calendrier standard pour le traitement des demandes d’enregistrement des partis.

Une citation de Mathew McKenna, agent de communications pour Élections Canada

Élections Canada ajoute que le parti sera officiellement enregistré lorsqu’il aura présenté un candidat à une élection.

Une offre radicalement centriste

Dominic Cardy dit que son parti est nécessaire parce que les Canadiens ont besoin d’un paysage politique avec un parti centriste d’une manière un peu plus radicale. Ne pas être centriste juste pour diviser les différences entre extrême droite et extrême gaucheil explique.

Un parti pris par les conspirationnistes [conservateur]un autre qui essaie d’éviter la réalité [libéral].

Une citation de Dominic Cardy, chef par intérim du Parti du futur canadien.

Pour la politologue Geneviève Tellier de l’Université d’Ottawa, l’histoire canadienne a été favorable aux solutions centristes. J’ai toujours pensé qu’au Canada, nous étions un pays de consensus bien plus que parmi les Américains.

Mme Tellier n’est pas sûre que le comportement électoral canadien soit toujours motivé par la recherche de compromis. Elle observe même qu’il est possible que l’on s’oriente vers une forme de polarisation.

C’est quand même assez risqué car oui, historiquement, il y avait une demande pour ça, mais y a-t-il encore une demande aujourd’hui pour un tel parti ? Ça, j’en suis moins sûrindique le politologue.

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Geneviève Tellier n’est pas sûre que le moment soit venu pour la naissance d’un parti centriste au Canada.

Photo : Radio-Canada / Rozenn Nicolle

En prenant l’exemple du Parti populaire du Canada, qui a du mal à trouver un électorat fort, et du CAQ qui au Québec a réussi à conquérir le pouvoir quelques années seulement après sa création, Mme Tellier souligne que la mort et le succès sont possibles pour un nouveau parti politique.

Dominic Cardy est, en ce qui le concerne, convaincu que les Canadiens ont soif de changement. Il espère que son parti recevra rapidement des nouvelles d’Élections Canada afin de pouvoir se mettre au travail.

J’espère que nous recevrons une réponse définitive dans les deux ou trois prochaines semaines maximum.

 
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