« Monflanquin est au cœur du quartier et du territoire rural. C’est pourquoi j’ai choisi, ce matin, de commencer ma campagne par là. » Jérôme Cahuzac, ce jeudi 13 juin au matin, est arrivé seul sur la place des Arcades dans la bastide Monflanquin, très attendu par les anciens électeurs…
« Monflanquin est au cœur du quartier et du territoire rural. C’est pourquoi j’ai choisi, ce matin, de commencer ma campagne par là. » Jérôme Cahuzac, ce jeudi 13 juin au matin, est arrivé seul sur la place des Arcades dans la bastide Monflanquin, très attendu par d’anciens électeurs tout sourire.
Tout en allant de stand en stand pour serrer la main ou se présenter, il a commencé à évoquer les grandes lignes du programme qu’il entend défendre au cours des trois prochaines semaines, avant d’être rejoint par sa compagne, Sophie Gargowitsch : « Si je suis élu, je soutiendra la loi mise en suspens par la dissolution de l’Assemblée nationale, qui devait apporter dignité, souveraineté et simplification administrative à nos agriculteurs. Et je compte peser pour améliorer quelques points. »
Déserts et ouverture
Reprendre le travail là où il l’a laissé est le leitmotiv du candidat « de centre gauche », qui « n’acceptera aucune étiquette politique », expliquant ainsi la raison de son retour. Et parmi les dossiers restés en suspens, « où il ne s’est rien passé depuis mon départ il y a dix ans », il aborde d’emblée le désenclavement de la circonscription, « qui a encore pris du retard depuis la réalisation du Pont de Camélat ».
Jérôme Cahuzac n’a pas non plus manqué d’évoquer son grand projet réalisé, le Centre de Santé, qu’il souhaite pousser encore plus loin pour résoudre le problème des déserts médicaux : « Je veux en faire un centre de résistance qui, pourquoi pas, aurait des antennes. pour raccourcir les délais de prise en charge des patients. »
Quant à ses adversaires politiques actuellement déclarés, il n’a pas mâché ses mots, notamment contre la députée RN Annick Cousin, dont il a qualifié le bilan de « vide sidéral ». Et a souhaité « une bonne campagne à Guillaume Lepers, même si je ne comprends pas, lui qui n’arrêtait pas de dire qu’il était heureux dans sa ville, pourquoi il a soudainement décidé de quitter la mairie après seulement trois ans de mandat. »
Enfin, l’inauguration d’un bureau a été annoncée à Villeneuve-sur-Lot, ce samedi 15 juin au matin, jour de marché.
