Contre les rodéos urbains, un maire veut tirer au paintball sur les fauteurs dans l’Oise

Contre les rodéos urbains, un maire veut tirer au paintball sur les fauteurs dans l’Oise
Contre les rodéos urbains, un maire veut tirer au paintball sur les fauteurs dans l’Oise

Par

Adrien Deschepper

Publié le

13 novembre 2024 à 12h06

Voir mon actualité
Suivre Actualités Oise

Compiègnela deuxième ville de l’Oise, est confrontée à une « augmentation inquiétante » rodéos motorisés. Des descentes de deux-roues, qui effectuent des acrobaties sur la route, et qui « troublent la tranquillité publique », dénonce le maire (LR) Philippe Marini.

Depuis plusieurs années, l’élu Compiégnois lutte contre les auteurs de ces troubles. Notamment avec l’initiative « Stop Rodéo », mise en œuvre en 2020, qui a permis la saisie de plus d’une cinquantaine de deux-roues.

Philippe Marini demande de l’aide à Bruno Retailleau

Mais aujourd’hui, Philippe Marini se sent paralysé par la multiplication des rodéos sauvages.

« Face à l’ampleur de ce phénomène, la municipalité seule ne peut pas tout faire. Un maire n’a pas de baguette magique ! C’est pourquoi J’appelle l’Etat à renforcer notre action. Pour une réponse efficace, nous devons disposer de moyens adéquats», a déclaré l’intéressé dans un communiqué.

Il demande au ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, l’autorisation de recourir à de nouvelles mesures « à titre expérimental ».

Vidéos : actuellement sur Actu

Un paintball de peinture codée

Et notamment l’utilisation d’un spray et d’un paintball de peinture codée PMC. « Un dispositif innovant permettant marquer les fauteurs de troubles avec un code indétectable à l’œil nu mais révélé sous lampe UV ».

Ce marquage faciliterait les poursuites, même en cas de fuite.

Philippe Marini
Maire (LR) ou Compiègne

Il suggère également au ministre de l’Intérieur d’autoriser la police municipale de Compiègne à recourir drones « déjà en notre possession depuis 2020 ».

« Indispensable pour garantir la sécurité »

« Un arrêté de 2023 interdit aux polices municipales de les utiliser pour ce type d’intervention. Je considère cette décision incompatible avec les enjeux sécuritaires actuels », déplore Philippe Marini. “Ces outils nous permettraient d’identifier les caches, de suivre les contrevenants sans exposer nos agents et d’intervenir de manière plus ciblée et plus sûre.”

Des demandes « essentielles pour garantir la sécurité de nos concitoyens et restaurer la tranquillité de nos quartiers ».

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV PLUS DE 56 000 PERSONNES DÉPLACÉES ET 18 000 ENFANTS PRIVÉS D’ÉCOLE
NEXT « On utilise des produits de luxe, mais pour les légumes c’est local !