Depuis les rues animées de Dakar, un nouveau rapport de Reporters sans frontières (RSF) lance un appel poignant pour une presse libre et indépendante au Sénégal. Intitulé « Le journalisme sénégalais à la croisée des chemins », ce document décrit les défis critiques auxquels est confronté le paysage médiatique sénégalais. “Le Sénégal doit avancer en matière de liberté de -”, estime Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF.
Selon Le Témoin, il voit dans l’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye une opportunité de réformes significatives visant à garantir la sécurité des journalistes et l’émergence d’entreprises de presse viables. Parmi les 30 recommandations proposées par RSF, la suppression des peines de prison pour les délits de presse est une priorité, tout comme l’adoption d’une loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Le rapport met également en lumière les tensions fiscales entre l’État et certaines sociétés de médias, soulignant l’importance d’une transparence accrue dans le financement des médias.
Par ailleurs, RSF souligne le rôle crucial des radios communautaires dans le paysage médiatique sénégalais et appelle à un meilleur soutien financier à ces médias locaux. Le rapport souligne également les inquiétudes concernant les violences policières contre les journalistes lors des manifestations, appelant les autorités à assurer la protection des professionnels des médias et à enquêter rapidement sur les actes de violence à leur encontre.
