Saint-Louis, 11 juin (APS) – La Banque du sang de Saint-Louis peine souvent à répondre à la demande croissante des structures de santé de la région et aux besoins des nombreuses victimes des accidents de la route, a-t-on appris mardi auprès du Dr Bambo Diakhaby, son directeur. .
M. Diakhaby, également biologiste et enseignant-chercheur à l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences de la Santé (UFR 2 S) de l’Université Gaston Berger (UGB) à Saint-Louis, s’est exprimé lors d’une cérémonie commémorative de la Journée mondiale du don de sang organisée à l’avance en raison de la fête de la Tabaski.
L’événement était organisé par l’UFR 2 S de l’Université Gaston Berger (UGB) et l’Association Nationale des Donneurs de Sang Volontaires (ANDOBES) de Saint-Louis. La Journée mondiale des donateurs est célébrée partout dans le monde le 14 juin.
Il a indiqué qu’en 2023, plus de 3.000 sacs ont été collectés et distribués alors que pour cette année 2024, à mi-parcours, « la tendance est bonne ».
“Pour cette journée, nous organisons un don du sang et si nous parvenons à obtenir 100 poches, c’est bien”, a-t-il déclaré, appelant à des actions de sensibilisation en faveur du don du sang.
Le professeur Dominique Doupa, directeur adjoint de l’UFR 2 S, s’est félicité de cette « action à fort impact ». “Le sang ne se remplace pas, les femmes qui accouchent en ont besoin, sans compter le nombre croissant de victimes d’accidents de la route”, a-t-il souligné, avant d’admettre que “la demande est très forte”, dans les structures de santé.
M. Doupa a remercié le personnel de l’UGB, les enseignants et professeurs ainsi que ANDOBES de Saint-Louis pour avoir contribué au succès de cette activité qui vise à collecter des poches de sang pour la Banque de Sang de Saint-Louis.
DMLA/AB/OID
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