En Gironde, un « Front populaire de l’énergie solaire » pour développer l’installation de panneaux photovoltaïques

En Gironde, un « Front populaire de l’énergie solaire » pour développer l’installation de panneaux photovoltaïques
En Gironde, un « Front populaire de l’énergie solaire » pour développer l’installation de panneaux photovoltaïques

Au lendemain d’un accord entre les partis de gauche, l’allusion était sur toutes les lèvres. Sauf celles de Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux, qui mélange rarement politique nationale et affaires municipales. L’Alliance bordelaise pour l’énergie solaire, sorte de rassemblement des acteurs girondins autour du développement de l’énergie solaire, est son idée, son projet, et il n’est pas question de se laisser parasiter par les débats nationaux.

La présidente (PS) de la Métropole, Christine Bost, l’a toutefois félicité pour son « sens du timing pour faire l’union sacrée sur deux jours d’actualité inquiétante ». Le président du département de la Gironde, Jean-Luc Gleyze (PS également), l’a remercié pour la mise en place de ce « Front populaire de l’énergie solaire ». Dernier dans l’ordre protocolaire…

Au lendemain d’un accord entre les partis de gauche, l’allusion était sur toutes les lèvres. Sauf celles de Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux, qui mélange rarement politique nationale et affaires municipales. L’Alliance bordelaise pour l’énergie solaire, sorte de rassemblement des acteurs girondins autour du développement de l’énergie solaire, est son idée, son projet, et il n’est pas question de se laisser parasiter par les débats nationaux.

La présidente (PS) de la Métropole, Christine Bost, l’a toutefois félicité pour son « sens du timing pour faire l’union sacrée sur deux jours d’actualité inquiétante ». Le président du département de la Gironde, Jean-Luc Gleyze (PS également), l’a remercié pour la mise en place de ce « Front populaire de l’énergie solaire ». Dernier en ordre protocolaire, Alain Rousset, le président de la Région, également socialiste, a reconnu que tout le monde s’était battu pour ce bon mot très alléchant.

Finalement, constituer ce « Front populaire de l’énergie solaire », initié en avril à la mairie de Bordeaux, a été moins difficile que de parvenir à certains accords politiques. Inédite en France, cette Alliance consiste concrètement en un engagement des collectivités, mais aussi des acteurs publics comme les bailleurs sociaux, la CCI, la SNCF ou La Poste et des opérateurs privés comme le Medef, Carrefour, Auchan ou des particuliers, profitent de chaque « solarisable ». ” mètre carré.

Efforts de réduction

« Construire de nouveaux bâtiments ou rénover des bâtiments anciens sans installer de panneaux solaires serait un non-sens. La mairie a un pouvoir d’exemple. Cette Alliance est une manière de montrer que nous pouvons produire de l’énergie solaire sur nos territoires artificiels ou pollués. Nous avons un potentiel énorme qu’il faut exploiter au lieu d’empiéter sur les terres forestières ou agricoles », a déclaré le maire de Bordeaux, évoquant les projets de parcs photovoltaïques dans le massif des Landes de Gascogne.

« Construire de nouveaux bâtiments ou rénover des anciens sans installer de panneaux solaires serait un non-sens »

Dans les discours, chacun a affiché des objectifs ambitieux en matière d’installation de panneaux solaires sur ses bâtiments publics. Les collèges, lycées, parkings, aires de covoiturage et autres gymnases ou piscines doivent désormais en être équipés. A Bordeaux, l’idée est d’installer 60 000 m² de panneaux solaires supplémentaires d’ici 2026 et d’atteindre 41 % d’autonomie énergétique.

« Nouveau service public »

Autre ambition, soutenue par l’Etat – le préfet était absent hier en raison de réserves électorales – le projet d’un périphérique solaire mais aussi la couverture du toit de la base sous-marine. « L’action publique doit s’approprier pleinement ce sujet plutôt que de le laisser entre les mains des financiers », argumente Jean-Luc Gleyze, plaidant pour « un nouveau service public en phase avec le XXIe siècle ».e siècle “. “Nos actions communes doivent également porter sur les efforts de réduction de la consommation”, a prévenu Christine Bost, à la tête de la Métropole qui doit doubler sa production solaire d’ici 2028. Chacun devra faire régulièrement le point sur les avancées de cette Alliance qui reste ouverte à toute collectivité ou entreprise qui souhaite y adhérer.

 
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