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Mariano Enrique, le dernier de la résistance

Mariano Enrique, le dernier de la résistance
Mariano Enrique, le dernier de la résistance

Modestement, il affirme n’avoir fait que son devoir. Mariano Enrique est pourtant un véritable héros qui a courageusement participé à la libération du sol indien au cours de l’été 1944. Il a aujourd’hui 102 ans, ce qui fait certainement de lui le plus vieux – et sans doute l’un des tout derniers – guérilleros encore en vie dans le pays. notre département.

1939. La famille Enrique, arrivée en France l’année précédente, quitte Poitiers pour rejoindre Neuvy-Saint-Sépulchre. Né en janvier 1923 dans la province espagnole de Huesca, le jeune Mariano a vécu la terrible guerre civile. Le 6 juin 1944, il n’hésite cependant pas une seconde et rejoint le 2e Bataillon léger placé sous le commandement du colonel Robert Vollet et du commandant Gabriel Dupleix.

“La rumeur courait dans le pays qu’il y avait un tireur d’élite espagnol”

Le 12 juin est le baptême du feu. Le camp FTP des Laboureaux au Jeu-les-Bois, dirigé par celui qui deviendra plus tard député communiste de l’Indre, Georges Pirot, est attaqué par les Allemands. Mariano Enrique fait partie des résistants appelés en renfort qui combattront avec détermination. Mais à Laboureaux, le bilan est lourd : quatre morts au combat, trois fusillés, dix déportés, de nombreux blessés.

L’été du jeune homme, alors âgé de 21 ans, sera marqué par une terrible série de bagarres. Le 16 juillet à Perassay, avec dix-huit tués, deux disparus et une prise d’otages civils. Mais aussi le 20 août entre Clavières et Ardentes. Le combat dure quatre heures sous une pluie torrentielle. Dix hommes sont tués, deux autres sont blessés.

Le jeune Mariano, à droite, avec deux camarades de maquis durant l’été 1944.
© (Photo N°)

Le 27 août, c’est le 2e Le bataillon entre à Châteauroux et occupe la caserne Ruby. Après un premier ordre de retrait, la libération définitive de la préfecture a eu lieu le 10 septembre de manière dramatique. Onze résistants sont tués et trente-deux autres blessés par l’explosion d’un bâtiment de la caserne de Bordessoule, miné par les Allemands avant leur départ.

Une histoire à traduire

Tout au long de cette période, Mariano Enrique s’est forgé une solide réputation : c’était un tireur hors pair, dont la présence était importante pour protéger la zone lorsque ses amis posaient des explosifs sur les pylônes. “La rumeur courait dans tout le pays qu’il y avait un tireur d’élite espagnol et que c’était lui”dire à ses fils Alberto et Carlos. « Il nous disait toujours : là où je mets mon oeil, je mets le ballon ! »

Toute son histoire, et particulièrement la période de guerre, celui qui réside désormais à Châteauroux l’a consignée dans des cahiers d’école. “L’histoire est écrite en espagnol et nous recherchons quelqu’un pour la traduire pour une prochaine édition”, soulignent les membres de sa famille. Meilleur accueil garanti au 06.76.41.93.58.

L’été 1944 dans l’Indre, trois mois de sang et de feu

L’Indre indigné, l’Indre brisé, l’Indre martyr mais l’Indre en partie libéré par lui-même, après trois mois d’intenses souffrances. Cet été 1944 constituera le fil conducteur de l’été 2024 dans nos colonnes. 80 ans plus tard, les histoires terribles, les comportements courageux et les attitudes basses seront racontés à travers les événements marquants de l’époque. Mézières, Bélâbre, Écueillé, Ardentes, Châtillon, Issoudun, Argenton, Valençay, Ciron, Saint-Christophe-en-Bazelle, Châteauroux, Buzançais ou Veuil, pour ne citer qu’eux, furent les terribles théâtres de l’affrontement final. Peu de communes départementales furent épargnées par la fureur nazie. Du 6 juin au 13 septembre, jour de la première parution de l’édition Indre de La Nouvelle République, nous reviendrons en détail sur les massacres, fusillades, bombardements, incendies et attentats qui ont marqué ces semaines de sang et de feu.

 
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