une victoire historique du Rassemblement national à Royan

une victoire historique du Rassemblement national à Royan
une victoire historique du Rassemblement national à Royan

toiDigestion difficile. Le maire des Républicains de Royan, Patrick Marengo, traverse toutes les émotions depuis dimanche 9 juin et a dû composer avec les différentes informations qui lui parviennent. « Depuis le Covid, je suis en mandat de gestion de crise. Je reste serein face à l’adversité», assure l’élu qui n’échappe pas au fait que le Rassemblement national, avec 30,67% des suffrages exprimés,…

toiDigestion difficile. Le maire des Républicains de Royan, Patrick Marengo, traverse toutes les émotions depuis dimanche 9 juin et a dû composer avec les différentes informations qui lui parviennent. « Depuis le Covid, je suis en mandat de gestion de crise. Je reste serein face à l’adversité», assure l’élu qui n’a pas échappé au fait que le Rassemblement national, avec 30,67% des suffrages exprimés, est arrivé en tête dans la grande majorité des bureaux de vote de sa région. ville dimanche lors des élections européennes.

Il préfère d’abord voir le verre à moitié plein. « Nous avons le taux de participation le plus élevé, avec 58,46 %, du département. Ce qui veut dire que le civisme a encore un sens ici », note-t-il. Pour le reste, il est obligé de reconnaître le triomphe du camp nationaliste. Si l’on additionne les scores de Jordan Bardella et Marion Maréchal (Reconquête), on arrive à 38,92% des suffrages exprimés dans ce qui fut autrefois un bastion de la droite républicaine.

Même si François-Xavier Bellamy (LR) n’y est pas ridicule avec 10,03% des suffrages exprimés, mieux que son score national, le décompte n’y est plus. Les électeurs UMP puis LR ont glissé lentement mais sûrement un peu plus à droite. Le socialiste Raphaël Glucksmann devance même Bellamy avec 14,14% des suffrages exprimés. Du jamais vu, là aussi, à Royan. La vague bleu marine touche tous les quartiers, même les plus populaires comme Marne-L’Yeuse ou Jean-Papeau. C’est même ici que le RN obtient ses meilleurs résultats.

Patrick Marengo, en tout cas, ne prend pas ce raz-de-marée comme une défaite personnelle, mais plutôt comme la faillite d’Emmanuel Macron. Et ce même si Valérie Hayer, la candidate macroniste, sort avec les honneurs dans sa ville avec 22,32% des suffrages exprimés. Ce qui le place en deuxième position. « Ce vote exprime clairement le ras-le-bol d’un président qui parle toutes les 24 heures et qui devient inaudible. Un général de Gaulle, dans un tel cas, aurait démissionné», assure-t-il.

Pas candidat

Comment expliquer qu’à Royan et dans les stations balnéaires voisines, peu touchées par l’insécurité et les problèmes d’immigration, le RN soit aussi élevé. « Mais justement, c’est parce qu’on en est protégé et que les habitants veulent que ça continue. Beaucoup ont quitté les grandes villes pour cette raison», certifie le conseiller municipal d’opposition Reconquête Thierry Rogister, qui ne recule pas devant son plaisir. D’autant que l’intéressé, qui réclame depuis plusieurs années l’union des droites, a été entendu par le président des Républicains Eric Ciotti. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir le maire de Royan.

Patrick Marengo, qui fait partie de la même famille politique, juge que « M. Ciotti s’est égaré pour des raisons personnelles. J’espère qu’il démissionnera ou qu’il subira des pressions pour le faire. Pour ma part, je rejette toute alliance avec le RN. » Dans ces conditions, a-t-il une chance qu’il se présente dans la cinquième circonscription lors des élections législatives ? « J’aime trop ma ville pour faire autre chose que m’en occuper. « Cela a le mérite d’être clair.

 
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