Finale Top 14 – Toulouse trop puissante pour Bordeaux-Bègles ? – .

Finale Top 14 – Toulouse trop puissante pour Bordeaux-Bègles ? – .
Finale Top 14 – Toulouse trop puissante pour Bordeaux-Bègles ? – .

Il n’aura échappé à personne, et surtout pas au staff de l’UBB, que l’écrasante majorité de leurs confrères prédit une victoire toulousaine dans leur grande majorité. Difficile de leur en vouloir, même si Yannick Bru ne manquera pas de se nourrir de ce « un contre tous ».

L’histoire du rugby est ainsi, et celle du Top 14 en particulier, qui fait qu’une équipe disputant sa première finale contre une équipe déjà titrée ne gagne pas. Il n’y a qu’une seule exception à ce théorème : la victoire du Racing 92 contre Toulon en 2016. Preuve que les finales restent des matches à part, où l’émotion atteint son paroxysme, et où l’enjeu premier consiste à réaliser parfaitement des choses simples. Et à cet égard, la « génération Dupont » a fait ses preuves mieux que toute autre puisqu’elle n’a tout simplement perdu aucune des cinq finales qu’elle a déjà disputées… « L’expérience des matchs de haut niveau que la majorité des joueurs toulousains ont pu acquérir est sans équivalent, estimated Castres coach David Darricarrère. En finale, les Bordelais découvriront un monde qu’ils ne connaissent pas.

Ces derniers ne peuvent même pas se rassurer avec l’absence dans le camp adverse du colosse Manny Meafou, puisque leur propre homme fort Ben Tameifuna a été mis hors course. Pire, alors que Romain Ntamack est revenu à pleine vitesse de sa longue convalescence, c’est l’ouvreur girondin Matthieu Jalibert qui paye sa saison à rallonge, lui qui ne jouera jamais que sur une jambe en cas de surprise de dernière minute, après avoir lui-même annoncé sa fin de saison le 9 juin en raison d’une déchirure aux ischio-jambiers… Alors certes, dans le domaine de la conquête, les techniciens de l’ensemble du Top 14 s’accordent sur un « nul », essentiellement à cause d’un banc toulousain dépouillé de plumes au niveau du pack. Il n’en demeure pas moins que le contexte de ce match (une journée de récupération en moins pour l’UBB, qui a dû également puiser dans ses dernières réserves face au Stade Français) et les déboires subis par le Stade Toulousain en demi-finale dans les mauls et le jeu au sol ne sont pas forcément de bon augure pour l’UBB, connaissant la fierté de la bande à Mola…

Expérience et fierté

Finalement, même si on ne risque pas notre salaire, on parie que les Toulousains viendront déterminés à prouver que, malgré la ligne arrière « galactique » de l’UBB, ce sont bien eux qui restent la référence du Top 14 dans l’utilisation du ballon… « Dans ce registre aussi, Toulouse a, à mes yeux, quelque chose de plus que l’UBB, a expliqué l’entraîneur lyonnais AB Zondagh, ancien spécialiste des techniques au club toulousain. « C’est à dire une connexion profonde entre les joueurs qui répondent instantanément et de la même manière à une initiative, ce que les joueurs bordelais n’ont pas encore. » La clé de leur confrontation réside essentiellement dans la zone d’enjeu autour des rucks, où l’équipe toulousaine n’a pas son pareil pour déstabiliser ses adversaires autour d’un certain Antoine Dupont, qui a déjà distribué 31 passes décisives en 26 matches cette saison, et pourrait bien voir cette stat gonflée d’une ou deux unités ce vendredi au stade Vélodrome de Marseille…

 
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