les agriculteurs se préparent à manifester à nouveau dans les Hauts-de-

les agriculteurs se préparent à manifester à nouveau dans les Hauts-de-
les agriculteurs se préparent à manifester à nouveau dans les Hauts-de-France

La crise agricole est toujours présente dans les Hauts-de-. Dans la nuit du vendredi 8 novembre 2024, une soixantaine d’agriculteurs ont posé des panneaux communaux devant la préfecture d’Arras. Les actions « coup de poing » vont monter crescendo, annoncent syndicats et agriculteurs.

Entreprise

De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui composent la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé ou la famille.

France Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Société ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

« Nous avons obtenu certaines choses l’année dernière, mais il y a encore tellement de points sur lesquels nous n’avons pas encore été entendus. Nous voulons y retourner.raconte Jean-Paul Dallene, agriculteur à Oppy (Pas-de-Calais), en Artois. Vendredi 8 novembre au soir, l’agriculteur avec une soixantaine de collègues a déposé des panneaux municipaux démontés aux portes de la préfecture d’Arras.

Lire aussi : Colère des agriculteurs : démontage de panneaux dans le Pas-de-Calais

En septembre dernier, l’Europe a annoncé qu’elle remettait sur la table un accord commercial sur les produits agricoles avec les pays du Mercosur d’Amérique du Sud. Coup de grâce, l’agriculteur artois s’est à nouveau mobilisé sans hésiter : “Cétait important de montrer que les revendications de l’année dernière n’a pas réussi. »

Si ça s’échauffe en Artois pour les premières actions, Jean-Paul Dallene souhaite « accéder au pouvoir ». Des panneaux municipaux renversés, des ronds-points paralysés, des autoroutes bloquées, des agriculteurs »en colère” l’intention de mener des actions crescendo. Nous n’allons pas attaquer directement avec l’une de nos armes les plus importantes. Nous agironssans violence ni dégradation. Il faut laisser une bonne image de notre métier.»

Nous agirons sans violence ni dégradation. Il faut laisser une bonne image de notre métier.

Jean-Paul Dallene, agriculteur en Artois

L’agriculteur assure : « Nous avons été écoutés, mais pas assez. » Face aux jachères qui fleurissent dans les champs pour régénérer les sols, certains agriculteurs ont réclamé une réduction de la superficie de ce type de superficie. « Nous avons obtenu une suppression 4% de ces places pour la saison prochaine”se réjouit le céréalier. Si Jean-Paul Dallene et ses collègues peuvent se contenter de cette avancée, les directives européennes concernant l’épandage de pesticides ou d’insecticides perturberaient sérieusement la profession.

« Cette année, de nombreux plants de pommes de terre sont touchés par le virus. Des produits phytosanitaires, pointés du doigt par l’Europe, auraient pu protéger la plante de cette maladie. Sur ce point, on constate un manque d’écoute”commente l’agriculteur.

La grande colère de la profession : le traité du Mercosur. Trois millions de tonnes de maïs OGM, 99 000 tonnes de viande du bétail et 180 000 tonnes de sucre (l’équivalent de la production annuelle d’une sucrerie européenne), telle est la liste des produits sud-américains que prévoit cet accord entre l’UE et le Mercosur sans droits de douane.

UN “injustice” pour Guillaume Wullens, betteravier à Calais. «Je considère cet accord comme une concurrence déloyale. Je ne pense pas que l’Europe en sortira gagnante.»il explique.

Oui, oui Le président de la Confédération générale des planteurs de betteraves du Nord-Pas-de-Calais s’exprime sur « concurrence déloyale » au niveau mondial, pour lui, ce serait pareil au niveau européen. “Nous sommes dans le même équipe, mais nous n’avons pas les moyens»il se justifie. Critiquer ce qu’il décrit comme« invraisemblances »se dit le fermier « motivé à se mobiliser à nouveau. »

Charge administrative, métier épuisant, les agriculteurs, comme Jean-Christophe Rufin, vice-président de la FDSEA, pour “Réveiller l’État”souhaite sensibiliser les citoyens. Le but n’est pas de prendre qui que ce soit en otage avec nos mobilisations.» il maintient.

Alors que des syndicats comme les Jeunes Agriculteurs ou la FNSEA appellent à la mobilisation dès la mi-novembre, affirme Annie Genevard “comprendre” la colère des agriculteurs dans une interview ce mardi 12 novembre 2024 sur TF1.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV “Nous avons encore de nombreux projets pour mettre en valeur notre métier”, un concours récompense les meilleures crêperies du Lot-et-Garonne
NEXT 50 ans d’existence pour cette association d’artistes de Haute-Loire